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Les Nations
du 11 au 15 novembre 2009
Toute la programmation

Les Talens Lyriques

François Couperin "Les Nations"
Concert
tout public
Cité de la musique - Amphithéâtre

Programme

Distribution

François Couperin
Les Nations
Sonades et suites de simphonies en trio (extraits)
Second Ordre : Sonade de l'Espagnole
Gravement, et mesuré - Vivement - Affectueusement - Légèrement - Gayement
Air tendre - Badinage pour le clavecin
Premier Ordre : La Françoise
Sonade : Gravement - Gayement - Gravement - Gayement - Gravement - Gayement - Gracieusement
Suite : Allemande - Première Courante - Seconde Courante - Sarabande - Gigue - Passacaille - Gavotte - Menuet
Entracte
François Couperin
Troisième Ordre : Sonade de L'Impériale
Gravement - vivement - Gravement, et marqué - Légèrement - Rondement
Vivement
Quatrième Ordre : Suite de La Piémontaise
Allemande - Courante - Seconde Courante - Sarabande - Rondeau - Gigue
Bis : Sonade de l'Espagnole, Chaconne
Bis : Sonade La Piémontaise, Vivement
Les Talens Lyriques
Christophe Rousset , direction, clavecin Goujon/Swanen 1749/1784
François Fernandez , violon
Gilone Gaubert-Jacques , violon
Kaori Uemura , viole de gambe
Georges Barthel , flûte traversière
Stefanie Troffaes , flûte traversière
Gilles Vanssons , hautbois
Emmanuel Laporte , hautbois
Catherine Pépin , basson
Laura-Mónica Pustilnik , théorbe
Les Nations de François Couperin, publiées en 1726, sont un véritable panorama des styles nationaux de son temps, avec leurs quatre séquences (ou « ordres ») intitulées successivement : La Françoise, L’Espagnole, L’Impériale, La Piémontaise. Dans l’Aveu de l’Auteur au Public qui précède le recueil, Couperin se présente d’ailleurs explicitement comme l’importateur de la sonate italienne en France et comme l’héritier de Corelli tout autant que de Lully : « du signor Corelli, écrit-il, j’aimeray les œuvres tant que je vivray, ainsi que les ouvrages françois de Monsieur de Lulli… » Pour ce compositeur baroque qui est allé jusqu’à italianiser son nom (en Coperini, Pecurino ou Nupercio), rendre hommage à l’un comme à l’autre de ses maîtres, c’est se situer au carrefour d’une Europe musicale où ne cessent de circuler ce qu’il appelle « les nouveautés étrangères sur toutes choses ».