Concert
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Cité de la musique - Salle des concerts
Programme
Distribution
Toru Takemitsu
Rain Tree
version pour 2 marimbas et vibraphone
Ondrej Adamek
Nôise
Commande de l'Ensemble intercontemporain, création
Entracte
Gustav Mahler / Arnold Schönberg
Le Chant de la Terre
Ensemble intercontemporain
Clement Power
, direction
Lilli Paasikivi
, mezzo-soprano
Daniel Kirch
, ténor
La pseudo-Chine de Mahler n’était qu’un prétexte pour mettre en musique le sentiment paradoxal d’une étrangeté familière face aux beautés terrestres.
« La terre respire, toute calme et ensommeillée… Les oiseaux sont blottis, silencieux, sur leurs branches. Le monde s’endort. » Ces vers chantés dans le
dernier mouvement du Chant de la Terre de Mahler résument bien l’atmosphère apaisée qui règne dans ces merveilleuses pages symphoniques. En allant chercher des poèmes chinois adaptés en allemand, Mahler réussissait à créer un singulier mélange entre pastorale et exotisme.
Plus proche, plus authentique fut le contact du jeune compositeur tchèque Ondrej Adámek (né en 1979) avec le nô et le bunraku japonais. Son oeuvre pour vingt-sept instruments, Nôise, est née de son séjour à Kyoto, dans la fascination pour « le frottement entre le présent et le passé ».
« La terre respire, toute calme et ensommeillée… Les oiseaux sont blottis, silencieux, sur leurs branches. Le monde s’endort. » Ces vers chantés dans le
dernier mouvement du Chant de la Terre de Mahler résument bien l’atmosphère apaisée qui règne dans ces merveilleuses pages symphoniques. En allant chercher des poèmes chinois adaptés en allemand, Mahler réussissait à créer un singulier mélange entre pastorale et exotisme.
Plus proche, plus authentique fut le contact du jeune compositeur tchèque Ondrej Adámek (né en 1979) avec le nô et le bunraku japonais. Son oeuvre pour vingt-sept instruments, Nôise, est née de son séjour à Kyoto, dans la fascination pour « le frottement entre le présent et le passé ».
Coproduction Cité de la musique, Ensemble intercontemporain