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Guerre et Paix
du 5 au 17 décembre 2009
Toute la programmation

Woodstock 40 ans

Richie Havens, The Young Gods
Concert
Cité de la musique - Salle des concerts

Programme

Distribution

Bob Dylan
All along the watchtower
Richie Havens
If I
Way Down Deep
Sinead O'Connor
One more day
George Harrison
Here comes the sun
Richie Havens
Freedom
Bob Dylan
Maggie's farm
Pete Townshend
We won't get fooled again
Richie Havens , voix, guitare
Walter Parks , guitare
Entracte
Ciné-concert d'après Woodstock, film de Michael Wadleigh, Etats-Unis, 1970
Vincent Hänni / Alain Monod / Francis Treichler / Bernard Trontin
Woodstock intro
Richie Havens
Freedom
The Who
See me, feel me
Urs Hiestand / Alain Monod / Roland Mosimann / Francis Treichler
Gasoline man
The Beatles
Tomorrow never knows
With a little help from my friends
Vincent Hänni / Alain Monod / Francis Treichler / Bernard Trontin
Orage
Ten Years After
I'm going home
System 7
Alphawave (Plastikman remix)
Santana
Soul sacrifice
Vincent Hänni / Alain Monod / Francis Treichler / Bernard Trontin
Smoke
Crosby, Stills, Nash and Young
Judie blue eyes
Jimi Hendrix
If six was nine
Vincent Hänni / Alain Monod / Francis Treichler / Bernard Trontin
Bath
The Doors
The end
Sly and the Family Stone
Higher
Jimi Hendrix
Star spangled banner
Purple haze
The Young Gods
Franz Treichler , voix, guitare, électronique
Al Comet , guitare, samples
Bernard Trontin , batterie, percussions
Vincent Hänni , guitare, basse, électronique
Erika Stucky , voix, stuckysone
Cicco , percussions
C’était en août 1969. Cela se passait dans le champ qu’un fermier avait loué pour l’occasion. On attendait environ cinquante mille personnes. Il en vint presque cinq cent mille. Pour célébrer les quarante ans de Woodstock, la Cité de la musique invite Richie Havens qui ouvrit le Festival en chantant d’abord High Flyin’ Bird, puis en enchaînant chanson après chanson sous les ovations du public, pour finir par improviser une version de Motherless Child scandée par le mot « liberté » (freedom), qui devint un véritable tube grâce au film Woodstock.
« Trois jours de paix et de musique » : c’est sous le signe de ce slogan que les organisateurs de Woodstock avaient rassemblé les plus grands noms de la scène musicale d’alors, de Ravi Shankar à Joan Baez, de Santana à Janis Joplin, de Joe Cocker à Blood, Sweat & Tears… Il revint à Jimi Hendrix de clôre ce temps hors du temps au petit matin du lundi 19 août à l'issue d'une longue nuit.

Après ce concert de l'une des figures mythiques du festival, The Young Gods accompagnent les images du film Woodstock, en en réinventant la bande-son de part en part. Ce groupe suisse, fondé à Fribourg en 1985, avait révolutionné les samplers avec ses premiers disques (The Young Gods en 1987, L’Eau rouge en 1989), avant de se tourner vers un son plus pop-rock, sans jamais renier la veine expérimentale de ses débuts, comme en témoigne l’un de ses derniers albums (Super Ready / Fragmenté, 2007).
Woodstock, le film de Michael Wadleigh sorti en 1970, avait reçu un Oscar pour le meilleur documentaire. On y assiste non seulement au festival lui-même, mais aussi à sa préparation, aux embouteillages monstres qu’il a provoqués, aux réactions de la population locale. Et surtout, la B. O. des Young Gods nous le fait voir autrement : entre musique de film, cover versions et relectures décapantes, ils se demandent, ils nous demandent ce qu'il reste de Woodstock aujourd’hui.