Concert
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tout public
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Cité de la musique - Amphithéâtre
Programme
Distribution
Jean-Baptiste Clément
Le Temps des cerises
Casimir Delavigne
La Parisienne
Victor Hugo
Préparation à l'émeute
(Les Misérables - extrait)
Amédée de Beauplan
J'ai peur
Marceline Desbordes Valmore
Duo Drapeau tricolore
Pierre-Jean de Béranger
Claire
Pierre Dupont
Le Chant du pain
Pierre-Jean de Béranger
Le vieux drapeau
Alphonse de Lamartine
La Marseillaise
(Histoire des Girondins - extrait)
Frédéric Chopin
Valse minute
Anonyme
La Marseillaise des Cotillons
Pierre Lachambeaudie
Ne criez plus : À bas les communistes !
Paul Henrion
Aime, travaille et prie
Gustave Nadaud
La Mouche de Monsieur Letortu
Joseph Darcier
Garibaldi
(paroles de Charles Vincent)
Pierre Dupont
Le Chant des ouvriers
Gustave Leroy
Le Bal et la guillotine
(sur l'air de "Il n'est pas mort")
Oeuvre collective
L'Affiche rouge du 6 janvier 1871
Anonyme
Marseillaise de la Commune
Jacques Offenbach
La Lettre de la Périchole
Gustave Nadaud
Les Ruines de Paris
Eugène Pottier
Quand viendra-t-elle ?
Giuseppe Verdi
Les trompettes d' "Aïda"
Gaston Couté
Marseillaise des requins
Marseillaise des requins
(bis)
La Clique des Lunaisiens
Isabelle Druet
, mezzo-soprano
Jean-François Novelli
, ténor
Arnaud Marzorati
, baryton
Yves Rechsteiner
, piano Érard 1890 (collection Musée de la musique)
Antoine Bitran
, orgue de Barbarie
Arnaud Marzorati retrace la chronique de ces hymnes qui ont accompagné l’Histoire, en proposant aussi de redécouvrir le répertoire chansonnier des trois grandes révolutions du xixe siècle : 1830, 1848 et 1870.
« La Marseillaise conserve un retentissement de chant de gloire et de cri de mort ; glorieuse comme l’un, funèbre comme l’autre, elle rassure la patrie et fait pâlir les citoyens », écrivait Lamartine en 1847. Gardée comme un symbole national (la loi du 24 janvier 2003 punit sévèrement tout délit d’outrage à l’hymne comme au drapeau), la Marseillaise a pourtant eu une histoire mouvementée…
On l’a arrangée, orchestrée, détournée, reprise, critiquée, de Berlioz à Gainsbourg, en passant par Tchaïkovski ou Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. Les bolchéviques de 1917 l’auront chantée avant de se tourner vers un autre chant révolutionnaire français : L’Internationale, sur un poème d’Eugène Pottier écrit en juin 1871, en pleine répression de la Commune de Paris.
