Concert
•
tout public
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
3h45
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Wolfgang Amadeus Mozart
Così fan tutte
version de concert
Livret de Lorenzo da Ponte
Acte I
Entracte
Acte II
Freiburger Barockorchester
Coro Gulbenkian
René Jacobs
, direction
Alexandrina Pendatchanska
, Fiordiligi
Marie-Claude Chappuis
, Dorabella
Sunhae Im
, Despina
Johannes Weisser
, Guglielmo
Magnus Staveland
, Ferrando
Marcos Fink
, Don Alfonso
De tous les opéras du divin Wolfgang revisités par René Jacobs (La Clémence de Titus, Idoménée, Don Juan, Les Noces et, l’an dernier, ici même, La Flûte enchantée), Così fan tutte (1790), dernière comédie de Mozart et Da Ponte, est sans doute celui qui convient le mieux au chef belge, grand spécialiste de la comédie vénitienne à travestissements, dans laquelle la gravité existentielle se cache sous le rire coquin. Un philosophe cynique ayant parié avec deux jeunes gens que leurs fiancées se montreraient aussi peu fidèles que toutes les autres femmes (così fan tutte : « elles font toutes de même »), les amoureux se déguisent pour tenter de séduire, chacun, la promise de l’autre. Aidés par une rouée servante, ils parviennent à leurs fins – mais le souhaitaient-ils vraiment ?
La distribution réunie à Pleyel est entièrement différente (y compris en ce qui concerne l’orchestre) de celle entendue au disque (harmonia mundi, 1999), mais tout aussi prometteuse. On attend notamment beaucoup des dames : la volcanique Pendatchanska (hier Vittelia, Elvira, Elettra), la tendre et soyeuse Chappuis (hier Annio), la piquante Im (Ilia, Papagena et Servilia), trio gagnant d’ensorceleuses venues des quatre coins du monde pour incarner l’éternel féminin, sous le regard amusé de Fink, qui passe du rôle de Sarastro à celui d’un autre sage, moins détaché des plaisirs terrestres…
La distribution réunie à Pleyel est entièrement différente (y compris en ce qui concerne l’orchestre) de celle entendue au disque (harmonia mundi, 1999), mais tout aussi prometteuse. On attend notamment beaucoup des dames : la volcanique Pendatchanska (hier Vittelia, Elvira, Elettra), la tendre et soyeuse Chappuis (hier Annio), la piquante Im (Ilia, Papagena et Servilia), trio gagnant d’ensorceleuses venues des quatre coins du monde pour incarner l’éternel féminin, sous le regard amusé de Fink, qui passe du rôle de Sarastro à celui d’un autre sage, moins détaché des plaisirs terrestres…