La danse macabre est un sujet qui s’est répandu dans les représentations du Moyen Âge tardif : on y voit des personnages issus de toutes les strates de la société – empereur, pape, enfant, laboureur… – entraînés par la Mort dans un défilé où les distinctions n’ont plus cours. Les gravures réalisées à partir de 1526 par Hans Holbein le Jeune sur ce motif iconographique ont inspiré la Totentanz de Liszt, une série de variations pour piano et orchestre sur le Dies Irae grégorien.
La Dante Symphonie, composée en 1856 et modelée sur la Divine Comédie, évoque également la mort à travers ses peintures successives de l’Enfer, du Purgatoire et du Paradis. Liszt avait rêvé – sans pouvoir le réaliser – que des images seraient projetées durant l’interprétation : ce que réalise aujourd’hui ce concert avec des aquarelles de William Blake.
Quant aux Mysteries of the Macabre de György Ligeti, il est tiré de son opéra Le Grand Macabre, sur un livret de Michel de Ghelderode qui recourt lui aussi au thème de la danse des morts.

A l'issue du concert, Les Siècles vous invitent à partager un moment d'échange convivial dans la Rue musicale.