Concert
•
Cité de la musique - Amphithéâtre
•
Durée : environ
1h44
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Johannes Brahms
Quatuor à cordes op. 51 n° 1
Wolfgang Amadeus Mozart
Quatuor n° 21
Entracte
Alban Berg
Suite lyrique
(version avec soprano)
Alda Caiello
, soprano
Quatuor Pražák
Pavel Hula
, violon
Vlastimil Holek
, violon
Josef Kluson
, alto
Michal Kanka
, violoncelle
À Weimar, où il enseigna à partir de 1920, Paul Klee tenait une fois par semaine la partie de violon dans un quatuor à cordes. Et il était tellement épris de cette pratique musicale entre amis qu’il apprit même à déchiffrer les parties d’alto. Dans ce répertoire de chambre, les quatuors de Brahms figuraient en bonne place.
Klee avait notamment en sa possession la partition des quatuors op. 51, et l’on peut imaginer que le premier, en ut mineur, l’a tout particulièrement impressionné, avec la densité de ses entrelacs motiviques et la compacité de sa forme.
Aucune trace d’Alban Berg, en revanche, parmi les impressions musicales du peintre. Et pourtant, une oeuvre comme la Suite lyrique de 1926 consonne avec l’inimitable mélange d’abstraction et de figuration dans l’art de Klee : le récit crypté d’une passion amoureuse y est enfoui dans le travail thématique le plus rigoureux.
Klee avait notamment en sa possession la partition des quatuors op. 51, et l’on peut imaginer que le premier, en ut mineur, l’a tout particulièrement impressionné, avec la densité de ses entrelacs motiviques et la compacité de sa forme.
Aucune trace d’Alban Berg, en revanche, parmi les impressions musicales du peintre. Et pourtant, une oeuvre comme la Suite lyrique de 1926 consonne avec l’inimitable mélange d’abstraction et de figuration dans l’art de Klee : le récit crypté d’une passion amoureuse y est enfoui dans le travail thématique le plus rigoureux.