Concert
•
adulte
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
1h55
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Carl Maria von Weber
Ouverture du Freischütz
Felix Mendelssohn
Concerto pour violon n°2
Entracte
Hector Berlioz
Symphonie fantastique
Orchestre de Paris
Paavo Järvi
, direction
Akiko Suwanai
, violon
De la magie en musique. S’il fallait citer trois compositeurs qui ont introduit cette poésie dans leurs partitions, bouleversant du même coup la manière de jouer, ce serait sans hésiter Weber, Mendelssohn et Berlioz. Les opéras de Weber – dont Le Freischütz –, les symphonies de Mendelssohn et la Symphonie fantastique de Berlioz regorgent de bruissements de cordes, de lointains échos et aussi des scherzos galopants d’un peuple nocturne, qu’il soit féérique ou onirique. Ce programme est donc d’une belle unité thématique.
Berlioz entendit à Paris une version très remaniée et adaptée en français du Freischütz, au Théâtre de l’Odéon en 1824. Il écrivit que la vivacité de cette musique l’avait surpris, et même « intoxiqué » ! Weber disparut deux ans plus tard, sans que Berlioz le rencontre, mais sa musique revint très fréquemment au programme des concerts qu’il dirigea. Le Concerto de Mendelssohn, œuvre de maturité, n’est bien sûr pas celle du jeune compositeur de 17 ans saisi en 1826 par l’univers d’Oberon, le dernier opéra de Weber et qui y répond avec son Ouverture pour le Songe d’une nuit d’été. Ce Concerto possède une dimension dramatique forte dans son premier mouvement, mais qui s’estompe pour laisser place à un monde chaleureux et finalement bouillonnant de vigueur. C’est un des concertos les plus fameux du répertoire romantique.
Berlioz entendit à Paris une version très remaniée et adaptée en français du Freischütz, au Théâtre de l’Odéon en 1824. Il écrivit que la vivacité de cette musique l’avait surpris, et même « intoxiqué » ! Weber disparut deux ans plus tard, sans que Berlioz le rencontre, mais sa musique revint très fréquemment au programme des concerts qu’il dirigea. Le Concerto de Mendelssohn, œuvre de maturité, n’est bien sûr pas celle du jeune compositeur de 17 ans saisi en 1826 par l’univers d’Oberon, le dernier opéra de Weber et qui y répond avec son Ouverture pour le Songe d’une nuit d’été. Ce Concerto possède une dimension dramatique forte dans son premier mouvement, mais qui s’estompe pour laisser place à un monde chaleureux et finalement bouillonnant de vigueur. C’est un des concertos les plus fameux du répertoire romantique.