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Futurismes
du 17 au 24 novembre 2012
Toute la programmation

Ensemble intercontemporain - Choeur de Radio France - Conservatoire de Paris - Susanna Mälkki

Futurismes
Concert
Cité de la musique - Salle des concerts
Durée : environ 1h40 dont 1 entracte

Programme

Distribution

Edgar Varèse
Ionisation
Enno Poppe
Speicher III
Speicher IV
Speicher V
création française
Entracte
Poème électronique pour bande magnétique d'Edgar Varèse
Benedict Mason
drawing tunes and fuguing photos
commande de l'Ensemble intercontemporain et du Festival d'Automne à Paris, création mondiale
Mauro Lanza
#9
Edgar Varèse
Ecuatorial
Ensemble intercontemporain
Chœur de Radio France
Etudiants du Conservatoire de Paris
Susanna Mälkki , direction
Denis Comtet , chef de chœur
Lorsque la société hollandaise Philips, développant des technologies sonores de pointe, demanda à Le Corbusier de concevoir son pavillon pour l’exposition universelle de Bruxelles en 1958, l’architecte répondit : « Je ne ferai pas de pavillon ; je ferai un poème électronique avec la bouteille qui le contiendra. La bouteille sera le pavillon ». Le message musical de cette bouteille jetée à la mer pour le futur, ce sera donc le Poème électronique d’Edgard Varèse, synchronisé avec des photogrammes et des effets de lumière, diffusé sur des centaines de hautparleurs de façon à donner l’impression que les sons lèchent les murs comme des flammes.
C’étaient déjà les temps à venir, industriels et machiniques, que Varèse évoquait dans Ionisation en 1933, avec des sirènes d’alarme décrivant des glissandos continus. La violente et géométrique beauté de l’œuvre rappelle les tableaux des futuristes italiens, que Varèse avait vus à Paris avant la Première Guerre mondiale, ainsi que l’art de Fernand Léger ou de Mondrian.
De même, Ecuatorial, en 1934, faisait appel au timbre alors inouï des ondes Martenot (l’instrument avait été présenté au public six ans auparavant), tout en puisant par ailleurs son inspiration dans l’immémoriale culture précolombienne (le texte chanté, qui est aussi parlé ou métamorphosé par des onomatopées et des glissandos, est tiré du Popol Vuh, le livre sacré des Maya, tel que Miguel Angel Asturias l’a restitué dans ses Légendes du Guatemala).
Une création de Benedict Mason, qui explore depuis longtemps des façons radicales de mettre la musique en espace, ainsi qu'une œuvre récente de Mauro Lanza prolongent cette veine expérimentale de Varèse.

Un avant-concert est proposé le soir-même du concert en Médiathèque de 19h à 19h45. Accès libre sur réservation au 01 44 84 44 84.
Coproduction Cité de la musique, Festival d'Automne à Paris, Ensemble intercontemporain et Conservatoire de Paris. Dans le cadre d'Orchestres en fête 2012.