Concert
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Cité de la musique - Salle des concerts
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Durée : environ
2h00
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Ilse Weber
Ich wandre durch Theresienstadt
Karel Svenk
Všechno jde!
Ilse Weber
Und der Regen rinnt
Emmerich Kálmán
Terezín - Lied
Robert Dauber
Sérénade pour violon et piano
Viktor Ullmann
Beryozkele, extrait de Drei jiddische Lieder (Brezulinka) op. 53
Texte de David Einhorn
Erwin Schulhoff
Sonate n°2 pour violon et piano
Mouvements n°1 et 2
Stimmungsbilder pour voix, violon et piano
Sangen Geigen übern See / Weißt du...
Entracte
Martin Roman
Die Ochsen
Texte de Manfred Greiffenhagen
Pavel Haas
Suite pour piano op. 13
Mouvement n°2 Con molta espressione
Sedm Písní v Lidovém Tónu (Sept chansons dans un style populaire) op. 18 / Extraits : Což je víc ! / Dárek z lásky / Prípoved' / Slzy a vzdychání / Statecný jonák / Texte de František Ladislav Celak
Texte de František Ladislav Celakovský
Karel Berman
Réminiscences, suite pour piano
Extraits : II Family-Home / V Auschwitz-Corpse Factory / VI Typhus in Kauffering Concentration Camp / VII Alone-Alone !
Erwin Schulhoff
Sonate pour violon
Mouvements n°1 et 2
Johann Sebastian Bach
Sonate pour violon et clavecin en ut mineur BWV 1017
Mouvement n°1 Siciliano - Largo
Carlo Sigmund Taube
Ein Jüdisches Kind
Texte d'Erika Taube
Ilse Weber
Wiegala
Anne Sofie von Otter
, mezzo-soprano
Daniel Hope
, violon
Bengt Forsberg
, piano
Bebe Risenfors
, accordéon, contrebasse, guitare
Terezin (Theresienstadt) était, parmi les camps de concentration nazis, une sorte de ville modèle : avec ce miroir aux alouettes, Hitler voulait montrer au monde entier que les détenus vivaient heureux et qu’ils pouvaient poursuivre des activités culturelles plaisantes.
De fait, comme pour mieux masquer l’oeuvre de mort qui s’y tramait en silence, Terezin a connu une vie musicale exceptionnelle. La plupart des musiciens du camp ont été déportés et assassinés, mais il reste leurs oeuvres poignantes, enregistrées par Anne Sofi e von Otter pour Deutsche Grammophon en 2007. Il y a notamment, émouvants entre tous, les airs simples qu’Ilse Weber accompagnait à la guitare pendant ses veilles nocturnes d’infi rmière. Elle tint à aller avec les enfants de l’hôpital de Terezin jusque dans la mort : des détenus rapportèrent qu’elle leur chantait encore une berceuse dans la chambre à gaz.
De fait, comme pour mieux masquer l’oeuvre de mort qui s’y tramait en silence, Terezin a connu une vie musicale exceptionnelle. La plupart des musiciens du camp ont été déportés et assassinés, mais il reste leurs oeuvres poignantes, enregistrées par Anne Sofi e von Otter pour Deutsche Grammophon en 2007. Il y a notamment, émouvants entre tous, les airs simples qu’Ilse Weber accompagnait à la guitare pendant ses veilles nocturnes d’infi rmière. Elle tint à aller avec les enfants de l’hôpital de Terezin jusque dans la mort : des détenus rapportèrent qu’elle leur chantait encore une berceuse dans la chambre à gaz.
Extrait du DVD "Terezin - Refuge in Music", sortie automne 2013 - avec l'autorisation de la Bayerische Akademie der Schönen Künste / Katja Schaefer
