Concert
•
adulte
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
1h55
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Antonín Dvořák
Variations symphoniques
Ludwig van Beethoven
Concerto pour piano n° 3
Entracte
Antonín Dvořák
Symphonie n° 8
Orchestre de Paris
Paavo Järvi
, direction
Rudolf Buchbinder
, piano
Cet automne, c’est un festival Dvorák qui s’annonce à l’Orchestre de Paris !
Avant d’aborder la Symphonie du Nouveau Monde et le Requiem, voici les Variations symphoniques et la Huitième symphonie.
Les deux œuvres se marient très bien, Dvorák réutilisant le procédé des variations pour le final de sa symphonie. Les Variations symphoniques sont inhabituelles, c’est-à-dire aussi originales que peu jouées. Composées dix ans avant la symphonie, elles ne dépassent jamais deux minutes, se rétractent fréquemment à une petite minute. Cette élasticité pleine d’humour laisse vite l’auditeur imaginer le papier à musique sous sa main, procédant de contraste en surprise, jusqu’au final qui évoque brillamment les Danses slaves.
La Huitième symphonie n’est pas en reste pour ce qui est des surprises : la forme semble tout entière pliée à l’imagination fertile du compositeur qui rebondit d’idée en idée. L’œuvre, énergique, fluide, sous l’influence d’un sol majeur bienveillant, est un kaléidoscope géant auquel prennent part tous les pupitres de l’orchestre avec virtuosité.
Le Troisième concerto de Beethoven, avec son parfait équilibre classique, servira de trait d’union entre ces deux œuvres. Il offrira l’occasion d’accueillir Rudolf Buchbinder, très proche partenaire de Paavo Järvi, une grande personnalité du piano, rare en France.
Avant d’aborder la Symphonie du Nouveau Monde et le Requiem, voici les Variations symphoniques et la Huitième symphonie.
Les deux œuvres se marient très bien, Dvorák réutilisant le procédé des variations pour le final de sa symphonie. Les Variations symphoniques sont inhabituelles, c’est-à-dire aussi originales que peu jouées. Composées dix ans avant la symphonie, elles ne dépassent jamais deux minutes, se rétractent fréquemment à une petite minute. Cette élasticité pleine d’humour laisse vite l’auditeur imaginer le papier à musique sous sa main, procédant de contraste en surprise, jusqu’au final qui évoque brillamment les Danses slaves.
La Huitième symphonie n’est pas en reste pour ce qui est des surprises : la forme semble tout entière pliée à l’imagination fertile du compositeur qui rebondit d’idée en idée. L’œuvre, énergique, fluide, sous l’influence d’un sol majeur bienveillant, est un kaléidoscope géant auquel prennent part tous les pupitres de l’orchestre avec virtuosité.
Le Troisième concerto de Beethoven, avec son parfait équilibre classique, servira de trait d’union entre ces deux œuvres. Il offrira l’occasion d’accueillir Rudolf Buchbinder, très proche partenaire de Paavo Järvi, une grande personnalité du piano, rare en France.