Concert
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
2h00
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Antonín Dvořák
Carnaval
(Ouverture)
Béla Bartók
Concerto pour alto
Entracte
Johannes Brahms
Symphonie n°4
Orchestre de Paris
Christoph Eschenbach
, direction
Tabea Zimmermann
, alto
Le retour de Christoph Eschenbach à l’Orchestre de Paris, qu’il dirigea pendant dix ans, coïncide avec celui de l’altiste Tabea Zimmerman. Entente complète : chef et soliste partagèrent déjà la scène ici quatre fois. Et bien sûr déjà pour le Concerto de Bartók, l’œuvre posthume du compositeur hongrois exilé aux Etats-Unis pour fuir la Seconde Guerre Mondiale. Comme dans son Troisième concerto pour piano, achevé quelques mois auparavant, Bartók insère un mouvement central « adagio religioso » suspendu.
Christoph Eschenbach aime mettre les œuvres en correspondance : Bartók naissait à peine quand Brahms acheva sa Quatrième Symphonie. Mais pour l’un comme pour l’autre, ce sera la fin d’un monde. Les esthétiques musicales nouvelles vont dominer après 1945 comme les révolutions de Wagner poussaient déjà dehors Brahms l’ancien. Dans sa dernière grande fresque, les galops slaves se mêlent à un contrepoint hérité de Bach.
Quand il emmenait l’Orchestre de Paris en tournée, Christoph Eschenbach aimait finir ses concerts par un bis échevelé tiré de la Fiancée vendue de Smetana. Il ouvre ce concert avec l’ouverture Carnaval, toute aussi brillante, que Dvorák écrivit entre ses 8e et 9e symphonies. Dvorák commença d’ailleurs sa carrière musicale dans l’Orchestre de Smetana, comme altiste…
Christoph Eschenbach aime mettre les œuvres en correspondance : Bartók naissait à peine quand Brahms acheva sa Quatrième Symphonie. Mais pour l’un comme pour l’autre, ce sera la fin d’un monde. Les esthétiques musicales nouvelles vont dominer après 1945 comme les révolutions de Wagner poussaient déjà dehors Brahms l’ancien. Dans sa dernière grande fresque, les galops slaves se mêlent à un contrepoint hérité de Bach.
Quand il emmenait l’Orchestre de Paris en tournée, Christoph Eschenbach aimait finir ses concerts par un bis échevelé tiré de la Fiancée vendue de Smetana. Il ouvre ce concert avec l’ouverture Carnaval, toute aussi brillante, que Dvorák écrivit entre ses 8e et 9e symphonies. Dvorák commença d’ailleurs sa carrière musicale dans l’Orchestre de Smetana, comme altiste…