Concert
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
1h55
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Kurt Weill
L'Opéra de quat'sous
(Suite)
Erich Wolfgang Korngold
Concerto pour violon
Entracte
Sergueï Prokofiev
Cendrillon
(Suite)
Orchestre de Paris
James Gaffigan
, direction
Gil Shaham
, violon
Le jeune chef d’orchestre James Gaffigan fait ses débuts à Paris avec un programme aussi rare qu’original. En effet, l’Orchestre de Paris n’avait encore jamais entonné la Ballade de Mack de Knife ! Et la suite de Cendrillon n’avait été jouée qu’une fois, sous la baguette de Semyon Bychkov, il y a vingt ans ! Et le Concerto de Korngold n’avait lui aussi fait qu’une seule apparition dans les programmes !
Même si le concerto et le ballet Cendrillon datent de l’après-guerre, tout ramène ici aux années Trente et au cinéma mythique de ces années-là.
L’opéra de Kurt Weill et de Bertold Brecht créé en 1938 fut un succès mondial et immédiatement adapté au cinéma par Georg Wilhelm Pabst.
Korngold assembla dans son Concerto les thèmes de ses musiques de film les plus prenantes. Lui qui était un des talents prometteurs de la scène d’opéra en Europe avant-guerre avait dû fuir le nazisme pour l’Amérique. Installé à Hollywood, il a composé de magnifiques envolées d’orchestre pour le grand écran et ses stars, dont Errol Flynn, le célèbre Robin des bois. Gil Shaham poursuit avec cette œuvre sa traversée des grands concertos modernes du début du XXe siècle.
Cendrillon semblerait échapper à cette logique. Mais Prokofiev tout juste rentré en URSS composa là sa partition la moins russe. Tout y respire la nostalgie de l’Occident et l’idéal rêvé du cinéma.
Même si le concerto et le ballet Cendrillon datent de l’après-guerre, tout ramène ici aux années Trente et au cinéma mythique de ces années-là.
L’opéra de Kurt Weill et de Bertold Brecht créé en 1938 fut un succès mondial et immédiatement adapté au cinéma par Georg Wilhelm Pabst.
Korngold assembla dans son Concerto les thèmes de ses musiques de film les plus prenantes. Lui qui était un des talents prometteurs de la scène d’opéra en Europe avant-guerre avait dû fuir le nazisme pour l’Amérique. Installé à Hollywood, il a composé de magnifiques envolées d’orchestre pour le grand écran et ses stars, dont Errol Flynn, le célèbre Robin des bois. Gil Shaham poursuit avec cette œuvre sa traversée des grands concertos modernes du début du XXe siècle.
Cendrillon semblerait échapper à cette logique. Mais Prokofiev tout juste rentré en URSS composa là sa partition la moins russe. Tout y respire la nostalgie de l’Occident et l’idéal rêvé du cinéma.