Concert
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
2h25
dont 1 entracte
Programme
1ère partie
Entracte
2eme partie
PATRICK WATSON
avec l'Orchestre National d'Ile-de-France ; direction : Jules Buckley
En s’entourant de l’Orchestre National d’Île-de-France, le temps d’une création unique donnée à la Salle Pleyel, Patrick Watson ne pourra que se sentir chez lui dans cette mer de cordes. Féru d’orchestration, le mélodiste canadien donnera à son folk souvent funambule, une densité musicale rare, un angle inédit. Le Montréalais, de formation classique, n’a jamais caché sa passion pour Claude Debussy, Erik Satie, Henryk Górecki, Arvo Pärt ou bien encore Steve Reich. Entre pop, folk et musique classique, le bon docteur Watson ouvrira en grand les portes de son cabinet secret, alternant entre tourmente et fragilité, mélancolie et puissance. L’ombre de Nick Drake pour l’épure et celle de Sufjan Stevens pour la posture ne sont peut-être pas loin, mais la musique très personnelle de Patrick Watson est l’un des rares edens pop de cette dernière décennie. Un no man’s land au coeur duquel règne surtout une perfection harmonique que ce concert avec l’Orchestre National d’Île-de-France soulignera un peu plus.
Première partie : LISA HANNIGAN
Depuis qu’elle vole de ses propres ailes, en 2007, Lisa Hannigan est devenue l’une des voix majeures du folk irlandais contemporain. L’ancienne complice de Damien Rice, révélée il y a un peu plus de dix ans sur l’album O de celui-ci, n’est pourtant pas une énième troubadour gaélique de plus, un brin surannée et soporifique. Car la poésie mélancolique et parfois sombre que transporte sa voix d’ange, aussi bien héritée de celle de Beth Gibbons de Portishead que de Joni Mitchell, touche au sublime. Hannigan s’applique de plus à arranger avec un réel raffinement ses mélodies, osant des ornementations pop qui modernisent la folk music contemporaine. En seulement deux albums (SeaSew en 2008 et Passenger en 2011), elle a déjà posé les contours nets d’une personnalité musicale forte louée par les plus grands comme, au hasard, Herbie Hancock…
avec l'Orchestre National d'Ile-de-France ; direction : Jules Buckley
En s’entourant de l’Orchestre National d’Île-de-France, le temps d’une création unique donnée à la Salle Pleyel, Patrick Watson ne pourra que se sentir chez lui dans cette mer de cordes. Féru d’orchestration, le mélodiste canadien donnera à son folk souvent funambule, une densité musicale rare, un angle inédit. Le Montréalais, de formation classique, n’a jamais caché sa passion pour Claude Debussy, Erik Satie, Henryk Górecki, Arvo Pärt ou bien encore Steve Reich. Entre pop, folk et musique classique, le bon docteur Watson ouvrira en grand les portes de son cabinet secret, alternant entre tourmente et fragilité, mélancolie et puissance. L’ombre de Nick Drake pour l’épure et celle de Sufjan Stevens pour la posture ne sont peut-être pas loin, mais la musique très personnelle de Patrick Watson est l’un des rares edens pop de cette dernière décennie. Un no man’s land au coeur duquel règne surtout une perfection harmonique que ce concert avec l’Orchestre National d’Île-de-France soulignera un peu plus.
Première partie : LISA HANNIGAN
Depuis qu’elle vole de ses propres ailes, en 2007, Lisa Hannigan est devenue l’une des voix majeures du folk irlandais contemporain. L’ancienne complice de Damien Rice, révélée il y a un peu plus de dix ans sur l’album O de celui-ci, n’est pourtant pas une énième troubadour gaélique de plus, un brin surannée et soporifique. Car la poésie mélancolique et parfois sombre que transporte sa voix d’ange, aussi bien héritée de celle de Beth Gibbons de Portishead que de Joni Mitchell, touche au sublime. Hannigan s’applique de plus à arranger avec un réel raffinement ses mélodies, osant des ornementations pop qui modernisent la folk music contemporaine. En seulement deux albums (SeaSew en 2008 et Passenger en 2011), elle a déjà posé les contours nets d’une personnalité musicale forte louée par les plus grands comme, au hasard, Herbie Hancock…