Concert
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
•
Durée : environ
1h55
dont 1 entracte
Programme
Distribution
György Ligeti
Concerto pour piano
Hamburgishes Konzert - Concerto pour cor
Entracte
Concerto pour violoncelle
Concerto pour violon
Ensemble intercontemporain
Matthias Pintscher
, direction
Sébastien Vichard
, piano
Hae-Sun Kang
, violon
Pierre Strauch
, violoncelle
Jens McManama
, cor
Dans ce deuxième volet de son portrait Ligeti, l’Ensemble intercontemporain nous livre une intégrale exceptionnelle de son œuvre concertante, qu’il a partiellement enregistrée en 2015.
Une intégrale extrêmement contrastée, tant la musique de Ligeti a subi de mutations et métamorphoses au fil des ans : chacun de ces quatre concertos est ainsi emblématique de la période dans laquelle il s’inscrit. Le Concerto pour violoncelle (1966) est typique de sa production des années 1960 : une musique qui délaisse la hauteur pour l’agrégat sonore, dont les lentes évolutions internes donnent naissance à un fascinant kaléidoscope de couleurs timbrales. Composé vingt ans plus tard, le Concerto pour piano présente plutôt un kaléidoscope rythmique, Ligeti s’inspirant des polyrythmies africaines et des géométries fractales. Dans son Concerto pour violon, en 1992, il cherche à s’affranchir du système d’échelles de hauteur tempéré, la microtonalité introduisant une esthétique sonore plus instable, au sein d’une œuvre par ailleurs très lyrique. Ce travail se poursuit sur son versant harmonique dans son Concerto pour cor (1998-2003), en juxtaposant le cor solo (qui alterne entre un cor d’harmonie en fa et si bémol et un cor naturel en fa) avec quatre cors naturels accordés chacun différemment au sein de l’orchestre. Ligeti intitulera ce dernier « Concerto hambourgeois », en hommage à sa ville adoptive en même temps qu’en référence à Bach.
Une intégrale extrêmement contrastée, tant la musique de Ligeti a subi de mutations et métamorphoses au fil des ans : chacun de ces quatre concertos est ainsi emblématique de la période dans laquelle il s’inscrit. Le Concerto pour violoncelle (1966) est typique de sa production des années 1960 : une musique qui délaisse la hauteur pour l’agrégat sonore, dont les lentes évolutions internes donnent naissance à un fascinant kaléidoscope de couleurs timbrales. Composé vingt ans plus tard, le Concerto pour piano présente plutôt un kaléidoscope rythmique, Ligeti s’inspirant des polyrythmies africaines et des géométries fractales. Dans son Concerto pour violon, en 1992, il cherche à s’affranchir du système d’échelles de hauteur tempéré, la microtonalité introduisant une esthétique sonore plus instable, au sein d’une œuvre par ailleurs très lyrique. Ce travail se poursuit sur son versant harmonique dans son Concerto pour cor (1998-2003), en juxtaposant le cor solo (qui alterne entre un cor d’harmonie en fa et si bémol et un cor naturel en fa) avec quatre cors naturels accordés chacun différemment au sein de l’orchestre. Ligeti intitulera ce dernier « Concerto hambourgeois », en hommage à sa ville adoptive en même temps qu’en référence à Bach.
Coproduction Ensemble Intercontemporain, Philharmonie de Paris
Philharmonie Live
Concert diffusé en direct et disponible en intégralité jusqu’au 31 décembre 2035 sur Philharmonie Live.
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris
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