Concert
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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Durée : environ
3h30
Programme
Distribution
Johann Sebastian Bach
Passion selon Saint Matthieu
Maîtrise de Dole Franche Comté
Patrice Roberjot
, chef de chœur
Le Concert des Nations
La Capella Reial de Catalunya
Lluis Vilamajó
, chef de chœur
Florian Sievers
, ténor (Evangéliste)
Matthias Winckhler
, baryton (Jésus)
Marc Mauillon
, baryton (Judas Iscariote)
Marco Scavazza
, basse (Saint Pierre)
Javier Jimenéz-Cuevas
, baryton (Grand prêtre)
Markus Volpert
, baryton (Ponçe Pilate)
Jordi Savall
, direction
Après avoir proposé sa reconstitution de la Passion selon saint Marc à la Philharmonie en 2018, Jordi Savall relit cette fois la Passion selon saint Matthieu. Sous sa direction, tout revit autrement…
« S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu », écrit Cioran. Cela ne saurait être plus vrai que dans la Passion selon saint Matthieu. Une œuvre monumentale, quintessentielle : puissante, fleuve, et si variée dans les trésors qu’elle offre. Bref, une œuvre géniale, qui donne à la Passion du Christ l’une de ses plus merveilleuses représentations artistiques. Si elle connaît probablement une première création le Vendredi saint 1727, Bach la reverra par deux fois. En dépit des circonstances de sa genèse, ainsi que de sa destination, Bach produit là un sommet de théâtralité musicale. Le dispositif orchestral et choral double (dans un geste stéréophonique), tout comme l’écriture, si dynamique, du récit de l’Évangéliste et la subtilité avec laquelle sont décrits les états d’âme des protagonistes (compassion, abandon, amertume, accablement), tout contribue à faire de l’évangile une expérience de musique hautement dramatique. Au point qu’il est aujourd’hui impossible de lire ce passage des évangiles sans songer à la musique dont Bach l’a sertie. L’ambition et l’envergure de l’œuvre ont toutefois contribué à ce qu’elle sombre dans l’oubli — jusqu’à ce qu’un certain Felix Mendelssohn la redécouvre, près d’un siècle après sa création.
« S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu », écrit Cioran. Cela ne saurait être plus vrai que dans la Passion selon saint Matthieu. Une œuvre monumentale, quintessentielle : puissante, fleuve, et si variée dans les trésors qu’elle offre. Bref, une œuvre géniale, qui donne à la Passion du Christ l’une de ses plus merveilleuses représentations artistiques. Si elle connaît probablement une première création le Vendredi saint 1727, Bach la reverra par deux fois. En dépit des circonstances de sa genèse, ainsi que de sa destination, Bach produit là un sommet de théâtralité musicale. Le dispositif orchestral et choral double (dans un geste stéréophonique), tout comme l’écriture, si dynamique, du récit de l’Évangéliste et la subtilité avec laquelle sont décrits les états d’âme des protagonistes (compassion, abandon, amertume, accablement), tout contribue à faire de l’évangile une expérience de musique hautement dramatique. Au point qu’il est aujourd’hui impossible de lire ce passage des évangiles sans songer à la musique dont Bach l’a sertie. L’ambition et l’envergure de l’œuvre ont toutefois contribué à ce qu’elle sombre dans l’oubli — jusqu’à ce qu’un certain Felix Mendelssohn la redécouvre, près d’un siècle après sa création.
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
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3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris
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