Concert
Chant de la terre - Mahler
Musiciens de l'Orchestre de Paris
Samedi 16 février 2019 — 16h30
Programme
Gustav Mahler
Le Chant de la Terre
Orchestration de Arnold Schönberg
Distribution
- Musiciens de l'Orchestre de Paris
- Clément Mao-Takacs, direction
- Marion Lebègue, mezzo-soprano
- Yu Shao, ténor
Composée par Mahler, orchestrée par Schönberg, le Chant de la Terre (Das Lied von der Erde) est une œuvre extrêmement forte et originale. Elle témoigne de la volonté d’ouverture culturelle qui s’était répandue en Europe, au début du siècle dernier.
Gustav Mahler achève en 1908 son Chant de la Terre, symphonie avec voix bâtie d’après des poèmes chinois anciens traduits par l’écrivain autrichien Hans Bethge. La musicalité de l’œuvre, comportant des éclats d’instruments inhabituels (célesta, mandoline) est empreinte de la curiosité des artistes européens pour l’Extrême-Orient, au début du XXe siècle. Gustav Mahler, fasciné par ces textes poétiques et contemplatifs, choisit notamment les vers des poèmes de Li Bái (701-762), Qián Qi (710-782) chantant la mélancolie de l’existence. Alma, son épouse, racontait qu’au moment de composer le Chant de la Terre, Mahler était comme enragé, obsédé par l’écriture de cette œuvre et par les esquisses de sa Neuvième Symphonie. Grand admirateur de l’œuvre, Arnold Schönberg l’adapte en une version dépouillée, destinée à un ensemble de chambre constitué de treize instrumentistes.
Gustav Mahler achève en 1908 son Chant de la Terre, symphonie avec voix bâtie d’après des poèmes chinois anciens traduits par l’écrivain autrichien Hans Bethge. La musicalité de l’œuvre, comportant des éclats d’instruments inhabituels (célesta, mandoline) est empreinte de la curiosité des artistes européens pour l’Extrême-Orient, au début du XXe siècle. Gustav Mahler, fasciné par ces textes poétiques et contemplatifs, choisit notamment les vers des poèmes de Li Bái (701-762), Qián Qi (710-782) chantant la mélancolie de l’existence. Alma, son épouse, racontait qu’au moment de composer le Chant de la Terre, Mahler était comme enragé, obsédé par l’écriture de cette œuvre et par les esquisses de sa Neuvième Symphonie. Grand admirateur de l’œuvre, Arnold Schönberg l’adapte en une version dépouillée, destinée à un ensemble de chambre constitué de treize instrumentistes.
Coproduction Orchestre de Paris, Philharmonie de Paris
Écouter et regarder
Gustav Mahler : Le Chant de la terre, III. De la jeunesse - Ensemble Musique Oblique, Hans Peter Blochwitz (ténor), Philippe Herreweghe (direction)