Orfèvre du songwriting, Neil Hannon mène depuis trente ans The Divine Comedy vers les cimes flamboyantes de la pop orchestrale. Durant cinq soirs, il retraverse (presque) toute la discographie du groupe en compagnie d’un petit ensemble orchestral.

Originaire d’Irlande du Nord, The Divine Comedy s’est formé en 1989 autour de Neil Hannon, auteur-compositeur-interprète en devenir (il n’avait alors même pas 20 ans) dont le talent va pleinement se révéler avec l’album Liberation, paru en 1993 et accueilli avec enthousiasme, en particulier en France. Adepte d’une pop majestueuse et accrocheuse, aux arrangements souvent luxuriants, le groupe va continuer par la suite de creuser ce sillon sophistiqué, Neil Hannon – songwriter aux mains d’argent et chanteur à la voix d’or – demeurant le seul élément stable au fil des ans. Entouré par un petit ensemble orchestral, il revisite durant cinq soirs tous les albums du groupe, hormis le tout premier (Fanfare for the Comic Muse) et le tout dernier (Office Politics).