Concert
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Cité de la musique - Salle des concerts
Programme
Distribution
Claude Debussy
Sonate n°3 pour violon et piano en sol mineur
Sonate n° 1 pour violoncelle et piano en ré mineur
Sonate n°2 pour flûte, alto et harpe en fa majeur
Entracte
Olivier Messiaen
Quatuor pour la fin du Temps
Olivier Charlier
, violon
Sabine Toutain
, alto
Anne Gastinel
, violoncelle
Juliette Hurel
, flûte
Florent Héau
, clarinette
Michel Béroff
, piano
Christine Icart
, harpe
En 1915, Debussy avait le projet d'écrire six sonates, dont trois seulement seront achevées. Pensées comme un hommage aux maîtres français du XVIIIe siècle, elles devaient avoir comme titre d’ensemble : Six Sonates pour divers instruments composées par Claude Debussy musicien français.
Le Quatuor pour la fin du Temps est une oeuvre de la maturité plutôt que de la fi n (le compositeur avait trente-deux ans). Il fut conçu dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, lorsque Messiaen était prisonnier en Allemagne, en 1940-1941. La composition, rappelle-t-il dans la préface à la partition, fut directement inspirée par ce passage de l’Apocalypse de saint Jean : « Je vis un ange plein de force, descendant du ciel, revêtu d’une nuée, ayant un arc-enciel sur la tête. Son visage était comme le soleil, ses pieds comme des colonnes de feu. Il posa son pied droit sur la mer, son pied gauche sur la terre… et jura par celui qui vit dans les siècles des siècles, disant : il n’y aura plus de temps… »
Le Quatuor pour la fin du Temps est une oeuvre de la maturité plutôt que de la fi n (le compositeur avait trente-deux ans). Il fut conçu dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, lorsque Messiaen était prisonnier en Allemagne, en 1940-1941. La composition, rappelle-t-il dans la préface à la partition, fut directement inspirée par ce passage de l’Apocalypse de saint Jean : « Je vis un ange plein de force, descendant du ciel, revêtu d’une nuée, ayant un arc-enciel sur la tête. Son visage était comme le soleil, ses pieds comme des colonnes de feu. Il posa son pied droit sur la mer, son pied gauche sur la terre… et jura par celui qui vit dans les siècles des siècles, disant : il n’y aura plus de temps… »