Concert
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Cité de la musique - Salle des concerts
Programme
Distribution
Karlheinz Stockhausen
Kontra-Punkte
, pour dix instruments
Mark André
...es...
, pour ensemble de chambre (20 solistes)
Entracte
Bruno Maderna
Serenata n°2, pour onze instruments
Helmut Lachenmann
Mouvement (- vor der Erstarrung)
Ensemble intercontemporain
Peter Rundel
, direction
Dans une Allemagne en ruines, la petite ville de Darmstadt voit en 1946 la naissance d’un centre international de musique contemporaine (fondé par Wolfgang Steinecke).
Il y eut indéniablement, en ce second après-guerre, en ces années de reconstruction sur fond de table rase, un « esprit Darmstadt ». Le nom de cette petite ville – où vinrent enseigner Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen, Bruno Maderna et Nono lui-même – devint ainsi la métonymie d’une esthétique radicalement moderniste, ainsi que d’une technique : celle du sérialisme généralisé, dont les Kontra-Punkte de Stockhausen (1953) sont parmi les plus beaux exemples.
Quelque chose de cet esprit survit aujourd’hui, au-delà de la lettre, chez un compositeur comme Lachenmann : un rapport critique à la tradition, une quête de pureté, une intransigeance qui cherche à préserver la beauté contre tous les clichés qui la menacent. Mark Andre, qui a étudié avec Lachenmann à Stuttgart, puise ses idées les plus novatrices sur le temps musical dans des réfl exions sur l’ars subtilior de la fi n du XIVe siècle.
Il y eut indéniablement, en ce second après-guerre, en ces années de reconstruction sur fond de table rase, un « esprit Darmstadt ». Le nom de cette petite ville – où vinrent enseigner Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen, Bruno Maderna et Nono lui-même – devint ainsi la métonymie d’une esthétique radicalement moderniste, ainsi que d’une technique : celle du sérialisme généralisé, dont les Kontra-Punkte de Stockhausen (1953) sont parmi les plus beaux exemples.
Quelque chose de cet esprit survit aujourd’hui, au-delà de la lettre, chez un compositeur comme Lachenmann : un rapport critique à la tradition, une quête de pureté, une intransigeance qui cherche à préserver la beauté contre tous les clichés qui la menacent. Mark Andre, qui a étudié avec Lachenmann à Stuttgart, puise ses idées les plus novatrices sur le temps musical dans des réfl exions sur l’ars subtilior de la fi n du XIVe siècle.
Coproduction Cité de la musique, Ensemble intercontemporain