Dernière grande oeuvre achevée de Haydn, la Harmoniemesse (1802) tire son surnom de l’importance qu’y ont les instruments à vent (« l’harmonie »). Ce qui n’empêche nullement que l’écriture chorale et vocale soit parmi les plus inventives qui soient. Dans le Kyrie, le choeur surgit fortissimo, sur fond de roulement de timbales, pour laisser place ensuite à la basse, sur une chute d’octave. Dans le Gloria qui suit, les mots « Et in terra pax » sont énoncés sur de saisissants la bémol à l’unisson. Le même Gloria, puis le Credo et l’Agnus Dei fi nal sont également l’occasion de déployer un art de la fugue virtuose. Pour profiter pleinement de la Biennale, choisissez la Formule Biennale d’Art Vocal : 3 concerts (ou plus) = 30% de réduction immédiate ! Offre valable uniquement sur réservation aux caisses de la Cité de la musique ou par téléphone au 01 44 84 44 84