Concert
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Cité de la musique - Amphithéâtre
Programme
Distribution
Frank Scheffer
Elliott Carter - A Labyrinth of Time
Documentaire, Pays Bas, 2003
Elliott Carter
Riconoscenza "per Goffredo Petrassi", pour violon
Saëta
Figment II, pour violoncelle
Gra, pour clarinette seule
Figment III, pour contrebasse
Scritto in vento, pour flûte
Figment IV, pour alto
Mosaic, pour ensemble de chambre
Solistes de l'Ensemble intercontemporain
Scrivo in vento, « j’écris sur du vent » : tel est le titre de la brève pièce pour fl ûte seule - six minutes en tout - que Elliott Carter a composée en 1991 pour le fl ûtiste Robert Aitken. Un titre emprunté au sonnet 212 de Pétrarque, mais qui sonne presque, ici, comme une défi nition de la musique même : une écriture aérienne, portée par les ondes sonores, à l’image du « je » qui, dans le poème de Pétrarque, « nage dans la mer sans fond ni rive ».
Elliott Carter, qui fêtera son centième anniversaire le 11 décembre 2008, a laissé son empreinte sur plus d’un demi-siècle de musique, au moins depuis sa Sonate pour piano de 1946. Après avoir découvert, avec son ami Charles Ives, les oeuvres phares du modernisme européen (Debussy, Stravinski…), ainsi que les expériences américaines de Cowell ou de Varèse, le solide métier qu’il acquit en étudiant auprès de Nadia Boulanger à Paris lui permit de fondre ces infl uences au sein d’un style novateur, rigoureux et d’une grande intensité dramatique. Symphonie, ballet, concerto, opéra, quatuor à cordes : il s’est illustré dans tous les genres.
Ce concert, précédé d’un fi lm, présente ses pièces récentes de musique de chambre ou pour instrument seul. Ce sont le plus souvent de brefs hommages, tour à tour émouvants ou ludiques, à des personnalités qui ont contribué, à des titres divers, à l’oeuvre d’une vie.
Elliott Carter, qui fêtera son centième anniversaire le 11 décembre 2008, a laissé son empreinte sur plus d’un demi-siècle de musique, au moins depuis sa Sonate pour piano de 1946. Après avoir découvert, avec son ami Charles Ives, les oeuvres phares du modernisme européen (Debussy, Stravinski…), ainsi que les expériences américaines de Cowell ou de Varèse, le solide métier qu’il acquit en étudiant auprès de Nadia Boulanger à Paris lui permit de fondre ces infl uences au sein d’un style novateur, rigoureux et d’une grande intensité dramatique. Symphonie, ballet, concerto, opéra, quatuor à cordes : il s’est illustré dans tous les genres.
Ce concert, précédé d’un fi lm, présente ses pièces récentes de musique de chambre ou pour instrument seul. Ce sont le plus souvent de brefs hommages, tour à tour émouvants ou ludiques, à des personnalités qui ont contribué, à des titres divers, à l’oeuvre d’une vie.
Coproduction Cité de la musique, Ensemble intercontemporain