Concert
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Cité de la musique - Amphithéâtre
Programme
Distribution
Jacques de La Presle
Odelette
Voeu
Dédette
Nocturne
Darius Milhaud
L'Aurore, A la lune, L'Innocence
Trois poèmes en prose de Lucile de Chateaubriand
Maurice Ravel
A la manière de Borodine, A la manière de Chabrier, Prélude
Trois pièces pour piano
Soupir, Placet futile, Surgi de la croupe et du bond
Trois poèmes de Stéphane Mallarmé
Entracte
Claude Debussy
Soupir, Placet futile, L'Eventail
Trois poèmes de Stéphane Mallarmé
Lili Boulanger
Si tout ceci n'est qu'un pauvre rêve, Nous nous aimerons tant, Vous m'avez regardé avec toute âme, Les lilas qui avaient fleuri
Quatre mélodies extraites de "Clairières dans le ciel" (poèmes de Francis Jammes)
Gabriel Fauré
Nocturne n°11
opus 107 en fa # mineur pour piano
Louis Vierne
Les Chaînes, Ressemblance, Le Galop
Trois stances d'amour et de rêve op.29 (poésies de Sully Prudhomme)
Reynaldo Hahn
A Chloris
Poème de Théophile de Viau
(bis)
Stéphanie d'Oustrac
, mezzo-soprano
Pascal Jourdan
, piano
C’est en 1913 que Debussy écrit ses Trois Poèmes de Mallarmé pour voix et piano : Soupir, Placet futile et Éventail. La même année, Ravel compose lui aussi Trois Poèmes de Stéphane Mallarmé, les deux premiers sur des textes identiques. Une coïncidence que Debussy, dans une lettre à son éditeur du 7 août 1913, commentera en ces termes, non sans ironie : « Il est étrange que Ravel ait justement choisi les même poèmes que moi ? C’est un phénomène d’autosuggestion digne d’une communication à l’Académie de médecine. »
Debussy avait déjà mis en musique les vers du poète en 1884, dans Apparition. Puis, dix ans plus tard, dans le Prélude à l’après-midi d’un faune. En 1913, toutefois, Mallarmé est lu différemment : il n’est plus seulement un auteur fin de siècle dans le salon duquel se réunissaient les grandes figures du symbolisme. Il fait résolument signe vers la modernité que verront dans son écriture des compositeurs comme Pierre Boulez.
Debussy avait déjà mis en musique les vers du poète en 1884, dans Apparition. Puis, dix ans plus tard, dans le Prélude à l’après-midi d’un faune. En 1913, toutefois, Mallarmé est lu différemment : il n’est plus seulement un auteur fin de siècle dans le salon duquel se réunissaient les grandes figures du symbolisme. Il fait résolument signe vers la modernité que verront dans son écriture des compositeurs comme Pierre Boulez.
