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Martha Argerich / Festival de Lugano I

Musique romantique
Concert
Salle Pleyel

Programme

Distribution

Ludwig van Beethoven
Quatuor avec piano en ut majeur
Akané Sakai, Geza Hosszu-Legocky, Lyda Chen-Argerich, Mark Drobinsky
Manuel de Falla
Fantasia Baetica
Nelson Goerner
Serge Rachmaninoff
Suite pour deux pianos n°1 en si bémol majeur op. 5
Lilya Zilberstein, Martha Argerich
Entracte
Claude Debussy
Sonate pour violon et piano
Geza Hosszu-Legocky - Akané Sakaï
Sergueï Taneiev
Prélude et fugue
Lilya Zilberstein
Béla Bartók
Sonate pour deux pianos et percussions Sz 110
Martha Argerich, Nelson Goerner, Camille Baslé, Jean-Claude Gengembre
Martha Argerich , piano
Akané Sakaï , piano
Lilya Zilberstein , piano
Nelson Goerner , piano
Geza Hosszu-Legocky , violon
Lyda Chen-Argerich , alto
Mark Drobinsky , violoncelle
Jean-Claude Gengembre , percussions
Camille Baslé , percussions
Martha Argerich prend ses quartiers d’hiver à la Salle Pleyel qui d’ailleurs est devenue sa maison parisienne depuis sa réouverture. La pianiste est à l’affiche de deux concerts révélant des facettes contrastées de sa riche personnalité artistique. La première soirée recrée l’atmosphère d’une manifestation atypique du paysage musical : le Festival de Lugano. Depuis 2001, la ville suisse italienne accueille, autour de Martha Argerich, des chambristes venus du monde entier dans un esprit particulièrement chaleureux. Dans ce « clan » Argerich figurent des interprètes célèbres, comme le violoncelliste Mischa Maisky ou le pianiste Stephen Kovacevich, mais aussi de jeunes talents repérés par Argerich elle-même. Point commun entre tous ces interprètes : le même jeu passionné et intense, à l’opposé de toute routine. Cela offre l’occasion de redécouvrir des oeuvres que l’on croyait connaître par coeur et dont ces musiciens nous livrent, avec enthousiasme, une nouvelle vision. Le concert du lendemain change complètement de répertoire, en étant dédié au tango. Rien de plus normal pour Martha Argerich qui est née en 1941 à Buenos Aires, où elle a fait ses premiers pas musicaux. À l’instar de Daniel Barenboim, autre natif de la capitale d’Argentine, elle a choisi de s’approprier cette danse traditionnelle devenue aujourd’hui souvent galvaudée. Avec son toucher nerveux et sensuel, elle saura imposer, en compagnie de ses amis musiciens, l’énergie rythmique propre à cette musique. Reste à savoir si, pour l’occasion, la Salle Pleyel se transformera en salle de bal… Ce concert sera diffusé en live sur notre site.