Conférence
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Salle de conférence - Philharmonie
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Durée : environ
1h30
Avec 
Thomas Vendryes, modérateur
Et 
Françoise Vergès, politologue
La musique est l’une des formes privilégiée de la circulation des idées anticoloniales. Chants de liberté et de révolte, protest songs… La politologue Françoise Vergès emprunte sa chanson emblématique à la Jamaïque pour étudier les voix de la décolonisation.
La conférence se prolongera par un échange avec le public, animé par Thomas Vendryes.
Figure incontournable des études postcoloniales et de la lutte féministe en France, Françoise VERGÈS est titulaire de la Chaire « Global South(s) » au Collège d’études mondiales - Fondation des Sciences de l’Homme. Après une enfance à La Réunion dans une famille d’anticolonialistes féministes, elle gagne Alger où elle obtient son baccalauréat, puis Paris, au milieu des années 1970. Elle abandonne ses études pour se consacrer au militantisme antiraciste et féministe et exerce comme journaliste et éditrice chez des femmes. En 1983, elle s’installe aux États-Unis où elle reprend des études. Son doctorat, Monsters and Revolutionaries. Colonial Family Romance and Métissage est publié par Duke University Press (1999). Elle a publié des ouvrages et articles sur les mémoires de l’esclavage, les figures de Frantz Fanon et d’Aimé Césaire, la postcolonialité et le musée postcolonial, les processus de créolisation ou le féminisme décolonial. Dans son dernier ouvrage, Le ventre des femmes. Capitalisme, racialisation, féminisme (2017), elle revient sur les milliers d’avortements et stérilisations sans consentement à l’île de La Réunion dans les années 1960-1970 pour analyser plus globalement la gestion du ventre des femmes du Sud et la cécité d’un féminisme français.
La conférence se prolongera par un échange avec le public, animé par Thomas Vendryes.
Figure incontournable des études postcoloniales et de la lutte féministe en France, Françoise VERGÈS est titulaire de la Chaire « Global South(s) » au Collège d’études mondiales - Fondation des Sciences de l’Homme. Après une enfance à La Réunion dans une famille d’anticolonialistes féministes, elle gagne Alger où elle obtient son baccalauréat, puis Paris, au milieu des années 1970. Elle abandonne ses études pour se consacrer au militantisme antiraciste et féministe et exerce comme journaliste et éditrice chez des femmes. En 1983, elle s’installe aux États-Unis où elle reprend des études. Son doctorat, Monsters and Revolutionaries. Colonial Family Romance and Métissage est publié par Duke University Press (1999). Elle a publié des ouvrages et articles sur les mémoires de l’esclavage, les figures de Frantz Fanon et d’Aimé Césaire, la postcolonialité et le musée postcolonial, les processus de créolisation ou le féminisme décolonial. Dans son dernier ouvrage, Le ventre des femmes. Capitalisme, racialisation, féminisme (2017), elle revient sur les milliers d’avortements et stérilisations sans consentement à l’île de La Réunion dans les années 1960-1970 pour analyser plus globalement la gestion du ventre des femmes du Sud et la cécité d’un féminisme français.
Salle de conférence - Philharmonie
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