Cycles de conférences
•
adulte
•
Salle de conférence - Philharmonie
•
Durée : environ
2h00
Avec 
Emmanuel REIBEL
, conférencier, professeur de musicologie, membre de l'IUF
Ce collège en deux temps, « Ludwig Remix » et « Le mythe Ludwig », vous propose une ballade en compagnie du fantôme de Beethoven.
Ludwig Remix
Ce titan de la modernité qui par-delà les siècles imprime sa marque de manière protéiforme et arborescente. Comment les compositeurs l’ont-ils revendiqué comme père spirituel ? Où se trouve la pensée du grand homme sous les plumes d’un Brahms, d’un Liszt, d’un Schönberg ou d’un Stockhausen et même sous celle des Punks ?
Le mythe Ludwig
Suite à l’héritage musical proposé par les conférences de « Ludwig remix », le « Mythe Ludwig » approfondit la question de la réception historique et symbolique du grand homme.
Berlioz, Schumann, Mendelssohn, Brahms, Liszt ou Wagner : les principaux musiciens romantiques ont sacralisé Beethoven. Ils ont multiplié les hommages, statufié le génie, sanctuarisé son œuvre. Ils ont inlassablement interprété, transmis et transcrit sa musique. Mais il fallait aussi chercher à exister soi-même, en tant qu’artiste, à l’ombre de ce magistral modèle. Comment écrire pour le piano après la sonate opus 111 ? Comment envisager la musique de chambre après les derniers quatuors du maître de Bonn ? Et que dire après la Neuvième Symphonie ? Si les compositeurs romantiques contribuent à faire de Beethoven leur père spirituel, chacun envisage de façon différente la filiation musicale : en imitant l’esprit ou la lettre de son œuvre, en poursuivant l’expérimentation formelle et sonore, ou encore en dialoguant avec sa musique. La question de l’héritage beethovénien se posera en réalité jusqu’au début du XXe siècle : faudra-t-il alors tuer le père ?
Ancien élève de l’ENS et du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Emmanuel Reibel est professeur de musicologie à l’Université Lyon 2 et membre de l’Institut Universitaire de France. Il travaille notamment sur l’esthétique romantique, la dramaturgie lyrique ou encore les questions interartistiques. Distingué par le Prix des Muses et lauréat de l’Académie française, il est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels L’Écriture de la critique musicale au temps de Berlioz (Champion, 2005), Faust, la musique au défi du mythe (Fayard, 2008), Comment la musique est devenue « romantique », de Rousseau à Berlioz (Fayard, 2013), Nature et musique (Fayard/Mirare, 2016). Il a récemment codirigé le livre-anniversaire Hector Berlioz 1869-2019 : cent-cinquante ans de passions (Aedam Musicae, 2019), et il coordonne le programme Dictéco consacré aux écrits de compositeurs (dicteco.huma-num.fr).
Ludwig Remix
Ce titan de la modernité qui par-delà les siècles imprime sa marque de manière protéiforme et arborescente. Comment les compositeurs l’ont-ils revendiqué comme père spirituel ? Où se trouve la pensée du grand homme sous les plumes d’un Brahms, d’un Liszt, d’un Schönberg ou d’un Stockhausen et même sous celle des Punks ?
Le mythe Ludwig
Suite à l’héritage musical proposé par les conférences de « Ludwig remix », le « Mythe Ludwig » approfondit la question de la réception historique et symbolique du grand homme.
Berlioz, Schumann, Mendelssohn, Brahms, Liszt ou Wagner : les principaux musiciens romantiques ont sacralisé Beethoven. Ils ont multiplié les hommages, statufié le génie, sanctuarisé son œuvre. Ils ont inlassablement interprété, transmis et transcrit sa musique. Mais il fallait aussi chercher à exister soi-même, en tant qu’artiste, à l’ombre de ce magistral modèle. Comment écrire pour le piano après la sonate opus 111 ? Comment envisager la musique de chambre après les derniers quatuors du maître de Bonn ? Et que dire après la Neuvième Symphonie ? Si les compositeurs romantiques contribuent à faire de Beethoven leur père spirituel, chacun envisage de façon différente la filiation musicale : en imitant l’esprit ou la lettre de son œuvre, en poursuivant l’expérimentation formelle et sonore, ou encore en dialoguant avec sa musique. La question de l’héritage beethovénien se posera en réalité jusqu’au début du XXe siècle : faudra-t-il alors tuer le père ?
Ancien élève de l’ENS et du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Emmanuel Reibel est professeur de musicologie à l’Université Lyon 2 et membre de l’Institut Universitaire de France. Il travaille notamment sur l’esthétique romantique, la dramaturgie lyrique ou encore les questions interartistiques. Distingué par le Prix des Muses et lauréat de l’Académie française, il est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels L’Écriture de la critique musicale au temps de Berlioz (Champion, 2005), Faust, la musique au défi du mythe (Fayard, 2008), Comment la musique est devenue « romantique », de Rousseau à Berlioz (Fayard, 2013), Nature et musique (Fayard/Mirare, 2016). Il a récemment codirigé le livre-anniversaire Hector Berlioz 1869-2019 : cent-cinquante ans de passions (Aedam Musicae, 2019), et il coordonne le programme Dictéco consacré aux écrits de compositeurs (dicteco.huma-num.fr).
Salle de conférence - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris