D’abord connue pour ses livres destinés à la jeunesse, parmi lesquels Quand j’étais soldate ou Une bouteille dans la mer de Gaza, Valérie Zenatti publie par la suite de nombreux romans, récits ou essais aux éditions de l’Olivier : En retard pour la guerre, Les âmes sœurs, Mensonges, Jacob Jacob (qui reçoit de nombreux prix dont le prix du livre Inter), Dans le faisceau des vivants, ou plus récemment Qui-vive (2024). Elle est également traductrice en France d’Aharon Appelfeld, décédé en 2018. Valérie Zenatti pratique le violon en amatrice passionnée depuis qu’elle a renoué avec cet instrument après les attentats de Paris et de Nice il y a une dizaine d’années et la musique irrigue son œuvre littéraire. Elle a plusieurs fois adapté ses romans en lectures musicales et c’est dans cet esprit, avec ses amis et complices Laurent Natrella, Eric Slabiak et Frank Anastasio qu’elle nous propose dans le cadre de la série des Grands témoins une forme inédite autour d’extraits de son roman Qui-vive et du Garçon qui voulait dormir, d’Aharon Appelfeld, en version bilingue français et hébreu. Le titre qu’elle a choisi, Tendre l'oreille, ou « plus d'une langue » est une référence à Jacques Derrida (Le Monoliguisme de l’autre.)
Comment la musique participe-t-elle au monde en train de se faire et comment le monde s’inscrit-il en elle ? Chaque saison, la Philharmonie invite de grandes figures du monde artistique et du monde des idées à porter un regard sur la musique et à explorer le sens de l’écoute, à partir de leur sensibilité, de leur pratique et de leurs travaux. Chaque intervention, au format très libre, est suivie d’un entretien mené par Anna Sigalevitch ou Chloë Cambreling (en alternance) sur le rapport intime de chaque grand témoin à la musique et au son.
Cette conférence est à retrouver en différé sur Philharmonie Live
Comment venir
Porte de Pantin
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