Programme
Distribution
Quarante ans de carrière, et pas une ride ! Avec le raffinement qui fait sa marque, le Quatuor Hagen chantera un Mozart idéal avant d’accentuer l’intensité de l’un des plus parfaits quatuors de Dvořák, star de cette Biennale.
« Ce morceau a été écrit avec une flamme imaginative et cette justesse qui ont, depuis longtemps, gagné à Herr Mozart la réputation d’être l’un des meilleurs compositeurs d’Allemagne », nous fait dire Franz Anton Hoffmeister (1754-1812), éditeur du K 499 (1786) du cher Amadeus. Coincé entre les quatuors dédiés à Haydn et six « Prussiens », celui-ci cache « son désespoir sous un masque de gaîté » (Alfred Einstein dixit). Du clair-obscur classique aux impétueux changements d’humeur romantiques, il n’y a qu’un pas que les Hagen franchiront dans le n°13 (1895) de Dvořák. D’une envergure aussi ambitieuse que sa facture est remarquable, l’œuvre sonne comme le retour aux sources d’un enfant de Bohême tout juste revenu d’Amérique. Quel sommet !
Salle des concerts - Cité de la musique
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