Opéra en concert
Salieri / Armida
Les Talens Lyriques - Chœur de chambre de Namur - Christophe Rousset
Mardi 2 février 2021 — 20h30
Programme
- Musique d'Antonio Salieri
- Livret de Marco Coltellini d'après le Tasse
Antonio Salieri
Armida - Actes I & II
Entracte
Antonio Salieri
Armida - Acte III
Distribution
- Les Talens Lyriques
- Choeur de chambre de Namur
- Christophe Rousset, direction
- Lenneke Ruiten, Armida
- Teresa Iervolino, Ismène
- Florie Valiquette, Rinaldo
- Ashley Riches, Ubaldo
En 2015, c’est l’Armide de Lully que Christophe Rousset et les Talens Lyriques avaient fait résonner à la Philharmonie ; en 2021, ils donnent celle de Salieri, composée quasiment un siècle plus tard.
Personnage de La Jérusalem délivrée du Tasse, Armide, la magicienne musulmane tombée amoureuse du croisé Renaud, a eu une descendance musicale particulièrement riche, inspirant notamment Haendel, Vivaldi, Jommelli (également enregistrée par Rousset et les Talens), Haydn ou Rossini. Désireux de montrer que Salieri était bien plus que le rival malheureux de Mozart, rôle auquel il est trop souvent cantonné dans l’esprit du grand public en raison du film de Milos Forman, Rousset continue son exploration de l’univers opératique du compositeur, dont il a déjà interprété, notamment, les trois opéras écrits pour Paris, Les Danaïdes, Les Horaces et Tarare. Écrit pour Vienne, le « dramma per musica » Armida est une œuvre de jeunesse où l’on sent l’influence de Gluck, qui mettra le même sujet en musique quelques années plus tard.
Personnage de La Jérusalem délivrée du Tasse, Armide, la magicienne musulmane tombée amoureuse du croisé Renaud, a eu une descendance musicale particulièrement riche, inspirant notamment Haendel, Vivaldi, Jommelli (également enregistrée par Rousset et les Talens), Haydn ou Rossini. Désireux de montrer que Salieri était bien plus que le rival malheureux de Mozart, rôle auquel il est trop souvent cantonné dans l’esprit du grand public en raison du film de Milos Forman, Rousset continue son exploration de l’univers opératique du compositeur, dont il a déjà interprété, notamment, les trois opéras écrits pour Paris, Les Danaïdes, Les Horaces et Tarare. Écrit pour Vienne, le « dramma per musica » Armida est une œuvre de jeunesse où l’on sent l’influence de Gluck, qui mettra le même sujet en musique quelques années plus tard.