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« La virtuosité, c’est jouer pianissimo », considère Arcadi Volodos. La technique hallucinante et l’extrême délicatesse de celui que certains considèrent comme le nouvel Horowitz feront battre le cœur de Schubert et Schumann.
Ô joie ! Aucune sonate de Schubert ne respire autant l’euphorie que celle composée à Gastein en août 1825. Les rythmes virils du premier mouvement ou la sereine promenade du rondo nous transportent en effet sous le soleil triomphant de vacances en montagne qui ravissent le cher Franz. . Si le cycle pour piano Kinderszenen (1838) de Robert Schumann (1810-1856) ne convoque aucune référence picturale, ses treize numéros se donnent à entendre comme autant de vignettes ou d’élans poétiques aux titres riches d’évocations visuelles. S’il y a un terme cher au cœur du Saxon, c’est bien celui de fantaisie : au fil des œuvres en témoigneront bon nombre de Phantasiestücke, « morceaux de fantaisie » pour piano solo, trio ou piano et clarinette, mais aussi des Tableaux de fantaisie (le sous-titre du Carnaval de Vienne). De cette idée, qui doit pour vivre pleinement ne pas s’exercer sans « conscience », l’Opus 17 est en quelque sorte le parangon. Pensée au départ en une seule pièce intitulée Ruines, écrite à l’été 1836, l’œuvre fut présentée à son éditeur Kisner par Schumann en décembre de la même année comme une « grande sonate » en trois mouvements (Ruines, Trophées, Palmes). Divers refus éditoriaux plus tard, la partition parut finalement sous le titre de Fantaisie op. 17.
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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