Programme
Distribution
Lucas Debargue propose un nouveau récital qui mêle le grand répertoire à l'une des créations les plus étonnantes du XIXe siècle, le Concerto pour piano seul d'Alkan.
C'est à Paris que Mozart compose sa Sonate n° 8 à l'été 1778. Elle se caractérise par sa tonalité mineure, le caractère emporté de son premier mouvement et l'ampleur expressive de son Andante cantabile. Frédéric Chopin est le premier à écrire des « ballades » pour clavier seul. Enfant, il se plaisait déjà à raconter des histoires de sa patrie tout en improvisant au piano. Ses quatre ballades auraient été inspirées, selon lui-même, par les poèmes de son ami Adam Mickiewicz. À un corpus de Polonaises, Chopin ajoute en 1845- 1846 une dernière pierre qui surplombe toutes les autres par sa richesse, son équilibre, sa majesté : la Polonaise-Fantaisie op. 61. L’on a définitivement quitté les rivages de la danse, traditionnellement construite en rondeau (avec un refrain complété d’épisodes secondaires), pour un « poème-fantaisie » (Tadeusz A. Zielinski) à l’architecture aussi libre que raffinée. La deuxième partie de ce récital est occupée par l'une des pièces les plus redoutables du répertoire. Rarement joué, le Concerto pour piano seul de Charles-Valentin Alkan pourrait être qualifié de « monstrueux », tant ses proportions que ses audaces formels et harmoniques tranchent avec la littérature pianistique des années 1850, si l'on excepte les grandes pièces de Liszt. Un défi relevé par un Lucas Debargue habitué à empoigner de telles œuvres.
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B