Programme
Distribution
Le pianiste polonais Piotr Anderszewski fait dialoguer Bach, Webern et Beethoven – autrement dit, ce que le chef, pianiste et compositeur Hans von Bülow considérait comme « l’Ancien » (Le Clavier bien tempéré) et « le Nouveau Testament » (les sonates de Beethoven) du piano.
Piotr Anderszewski porte Bach, qu’il considère comme « un génie intemporel », dans son cœur. Rien de sclérosant ni de paralysant cependant dans cet amour qu’il conjugue avec une vraie liberté. Ainsi, son abord du deuxième livre du Clavier bien tempéré est extrêmement personnel : dans les 24 préludes et fugues composés par Bach, il en a sélectionné 8, qu’il a réorganisés en cherchant « un sens du drame » et « une forme de conversation » (comme il l’a confié à Gabrielle Oliveira Guyon) entre les caractères précis et distincts des thèmes des fugues. En regard, il joue les Variations op. 27, l'unique partition pour piano d'Anton Webern qui constitue le point d'aboutissement d'une longue quête, et l’avant-dernière sonate de Beethoven, l'Op. 110, œuvre introspective et profondément émouvante où Vincent d’Indy entendait l’« expression musicale de [la] propre vie » du compositeur.
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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