Programme
Distribution
Dans l’esprit des poèmes symphoniques de Liszt, la compositrice Juliette Dillon (1823-1854) traduit pour le piano dix nouvelles des Contes fantastiques d’E.T.A. Hoffmann. Jean-Frédéric Neuburger est le messager de cette œuvre singulière à découvrir.
Le nom de Juliette Dillon, morte prématurément du choléra, est aussi peu connu que son œuvre. Organiste de la cathédrale de Meaux, compositrice, fondatrice de la revue Le Progrès musical dont elle est aussi rédactrice, elle entreprend vers 1848, trente ans avant Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach, d’adapter pour le piano une dizaine de nouvelles parmi les plus célèbres du poète allemand. La partition, traversée du souffle fantastique des récits, brille du talent d’improvisatrice de la jeune femme et fait résonner l’intelligence et la virtuosité du jeu de Jean-Frédéric Neuburger. Ce dernier, primé au Concours Long Thibaud 2004 et au Young Concert Artist 2006, se montre toujours très inspiré par les répertoires inédits, dont il est un passeur éclairé.
Comment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B