Dans le cadre des concerts du Off des musiciens de l’Orchestre de Paris (un ensemble instrumental à formation variable créé à l’initiative des musiciens eux-mêmes, qui leur permet de proposer des concerts aux formats et contenus différents), la soprano Léa Sarfati poursuit sa collaboration avec les violoncellistes de la formation parisienne.

Voilà l’occasion pour les musiciens de l’Orchestre de Paris de reprendre, dans des transcriptions de Lionel Bord, les Nuits d’été de Berlioz, cycle de mélodies travaillées comme des bijoux. Ils lui adjoignent une partition un peu plus tardive, les Wesendonck-Lieder de Wagner, chants d’amour passionné où passe l’ombre des opéras déjà composés (Siegfried, La Walkyrie…) et surtout à venir (Tristan et Isolde, dont certains lieder sont, de l’aveu même du compositeur, des « études » préparatoires).