4 sons
collection
À l’écoute du temps perdu
Lorsque Proust fait surgir le souvenir par le seul pouvoir du son. Pas de madeleine ici, mais une phrase musicale, des cris de marchands ambulants, un appel au téléphone, un tableau où l’on entend…
Marchands d’escargots, rempailleurs, rétameurs… Les cris des petits métiers ambulants du Paris ancien deviennent, chez Proust, une matière musicale. La ville se transforme en opéra intérieur.
Dans cet extrait de La Prisonnière, cinquième volume de À la recherche du temps perdu, Marcel Proust transforme les rumeurs de la ville en opéra intérieur. Depuis son lit, le narrateur entend les cris des petits métiers , marchands d’escargots, rempailleurs, rétameurs , comme autant de compositions évoquant pour lui Moussorgski, Debussy, Rameau ou le chant liturgique. Il ne s’agit pas ici d’un souvenir qui ressurgit, mais d’une attention sensorielle portée au monde. L’écoute devient une manière d’habiter l’instant. La rue, saisie à distance, se mue en composition vivante, inattendue.
Voix et chant : Esther Lefranc
Prise de son, montage, sound design : Simon Garrette et Nathan Robain
Conception, adaptation et réalisation : Karine Le Bail
Production : Théâtre National de Bretagne et La Balise
Prise de son, montage, sound design : Simon Garrette
Studio : La Puce à l’oreille
Extrait musical :
Arcante et Céphise (Ouverture) de Jean-Philippe Rameau, Orchestra of the 18th century, dir. Frans Brüggen
L’aventure radiophonique « Proust à l’écoute » doit à la confiance du Théâtre National de Bretagne (TNB) et de son directeur Arthur Nauzyciel.
Il a été initié par le comédien Laurent Poitrenaux, responsable pédagogique de l’Ecole.
Merci à toute l’équipe de l’Ecole, tout particulièrement à Ronan Martin, directeur des études et Salomé Belz, coordinatrice des études.
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Lorsque Proust fait surgir le souvenir par le seul pouvoir du son. Pas de madeleine ici, mais une phrase musicale, des cris de marchands ambulants, un appel au téléphone, un tableau où l’on entend…