Chorégraphe, plasticienne et metteuse en scène, passée par l’École supérieure des arts de la marionnette de Charleville-Mézières, Gisèle Vienne creuse les thèmes de l’identité, du désir sexuel, de l’érotisme et de la mort. Souvent peuplées de marionnettes à taille humaine, ses mises en scène se réclament de l’influence de Pina Bausch, Tadeusz Kantor ou encore Maguy Marin. Pour sa venue dans le cadre de la série Grands témoins, Gisèle Vienne, qui a joué de la harpe pendant 15 ans, propose une réflexion autour de sa pratique de création dans laquelle la musique est considérée comme un instrument, une extension du jeu des personnages et de l’histoire.

Comment la musique participe-t-elle au monde en train de se faire et comment le monde s’inscrit-il en elle ? Chaque saison, la Philharmonie invite de grandes figures du monde artistique et du monde des idées à porter un regard sur la musique et à explorer le sens de l’écoute, à partir de leur sensibilité, de leur pratique et de leurs travaux. Chaque intervention, au format très libre, est suivie d’un entretien mené par Anna Sigalevitch ou Chloë Cambreling (en alternance) sur le rapport intime de chaque grand témoin à la musique et au son.