Extraits

Gesualdo / Madrigaux Livre III

Les Arts Florissants - Paul Agnew

Enregistré le 7 octobre 2019 (Salle des concerts - Cité de la musique)

Programme

Installation des musiciens

00:30

Extrait

Nicola Vicentino

Passa la nave mia

02:56

Extrait

Présentation

00:30

Extrait

Roland de Lassus

Prophetiae Sibyllarum

01:13

Extrait

Carlo Gesualdo

Voi volete ch'io mora

00:30

Extrait

Carlo Gesualdo

Ahi, disperata vita

00:30

Extrait

Carlo Gesualdo

Languisco e moro

00:30

Extrait

Carlo Gesualdo

Del bel de' bei vostri occhi

00:30

Extrait

Carlo Gesualdo

Ahi, dispietata e cruda

02:49

Extrait

10.

Carlo Gesualdo

Dolce spirto d'amore

00:30

Extrait

11.

Carlo Gesualdo

Sospirava il mio core

00:30

Extrait

12.

Carlo Gesualdo

Veggio, sì, dal mio sole

00:30

Extrait

13.

Carlo Gesualdo

Non t'amo, o voce ingrata

00:30

Extrait

14.

Carlo Gesualdo

Meraviglia d'amore

00:30

Extrait

15.

Carlo Gesualdo

Crudelissima doglia

00:30

Extrait

16.

Carlo Gesualdo

Se piange, ohimè, la donna del mio core

00:30

Extrait

17.

Carlo Gesualdo

Ancidetemi pur, grievi martiri

00:30

Extrait

18.

Carlo Gesualdo

Se vi miro pietosa

00:30

Extrait

19.

Carlo Gesualdo

Deh, se già fu crudele

00:30

Extrait

20.

Carlo Gesualdo

Dolcissimo sospiro

00:30

Extrait

21.

Carlo Gesualdo

Donna se m'ancidete (a sei voce)

00:30

Extrait

Paul Agnew et Les Arts Florissants poursuivent leur traversée de l’œuvre de ce prince renaissant qui a fasciné les modernes par ses audaces chromatiques.

Dès le premier madrigal de ce troisième livre, Gesualdo rompt avec l’écriture plus galante de ses précédents recueils pour expérimenter une harmonie de plus en plus abstraite, faite de contrepoints et de chromatismes qui mettent en lumière le texte de manière douloureuse et souvent surprenante. L’avant-gardisme de ces polyphonies a contribué à inventer une nouvelle rhétorique musicale, une esthétique de l’épure, entre ténèbres et lumières, que nombre de commentateurs ont voulu associer au romanesque de la vie du compositeur. Prince de Venosa, Gesualdo est connu comme le « compositeur assassin » : d’un naturel jaloux et tourmenté, il tue en 1590 sa première femme, Maria d’Avalos, et son amant qu’il a surpris dans ses bras.