S’inspirant du sous-titre que György Ligeti donne à son Quatuor n°1 « Métamorphoses nocturnes », le Quatuor Tana imagine un véritable spectacle au sein duquel des créations de compositeurs du monde entier s’entremêlent aux mouvements ligetiens.

Dans l’esprit de Ligeti, « Métamorphoses nocturnes » est une métaphore poétique de la manière dont il traite le matériau musical de son Quatuor n°1 : une courte formule qu’il décline et « métamorphose » tout au long des dix-sept sections de l’œuvre – du mystère grandissant qui plane sur les premières mesures jusqu’à la stase conclusive et énigmatique, en passant par un mouvement de valse étrangement bancal et des traits d’ensemble virtuoses et saisissants. D’une métaphore, les Tana font une contrainte : les compositrices et compositeurs sollicités ont été invités à inventer leurs propres métamorphoses qui interrogent à leur tour les dix-sept variations de Ligeti. Le tout dans une scénographie métamorphosée par Marc Lainé et Stephan Zimmerli.