Concert sur instruments du Musée
Oiseaux baroques
Hugo Reyne - Vivaldi, Couperin, van Eyck
Dimanche 18 mars 2018 — 16h30
Programme
Wolfgang Amadeus Mozart
Air de Papageno Extrait de « La flûte enchantée »
Jean-Joseph Mouret
Ariette d’une vendeuse d’oiseaux Extrait de "Le Faux Scamandre"
Air pour les oiseleurs Extrait de "Le Faux Scamandre"
Vaudeville - "Quand on se met en ménage" Extrait de "Le Faux Scamandre"
Mr. Hill
Prélude & Air pour le canari Extrait de "Le Délice de l'oiseleur"
Georg Philipp Telemann
Mon canari bonne nuit Extrait de "Cantate pour la mort d'un canari"
Mr. Hill
Airs pour la Linotte, pour le Bouvreuil, pour l’Alouette des bois Extraits de "Le Délice de l'oiseleur"
Christoph Graupner
Oiseau en cage Extrait de "Suite en sol majeur"
François Couperin
Le Rossignol en amour
Edward Finch
The cuckoo sonata (extraits)
Georg Friedrich Haendel
Concerto "The cucu & the nightingale"
Leopold Mozart
Symphonie des jouets (extraits)
François Couperin
Les Fauvettes plaintives
Jean-Claude Hervieux de Chanteloup
Prélude et Marche de Zurlauben
Jacques Hotteterre
Rondeau tendre Les Tourterelles
Air de "Malbrouck s'en va-t-en guerre"
Antonio Vivaldi
Concerto pour flûte "Le Chardonneret"
Wolfgang Amadeus Mozart
Oiseaux si tous les ans
Jean-Philippe Rameau
Le Rappel des oiseaux, extrait du Deuxième recueil de pièces de clavecin
Distribution
- Hugo Reyne, flûte à bec, flageolet d'oiseau, serinette
- Saskia Salembier, violon, chant
- Théotime Langlois de Swarte, violon
- Jérôme Vidaller, violoncelle
- Yannick Varlet, clavecin
Avec la complicité d'amis musiciens et sur les instruments du Musée de la musique, le flûtiste et chef Hugo Reyne propose un vaste parcours ornithologique, témoignant de l'intérêt des musiciens baroques pour le chant des oiseaux.
De tous temps, les compositeurs ont été inspirés par le chant des oiseaux. À l'époque baroque, on a même tenté de leur transmettre des mélodies à l'aide de petites flûtes appelées flageolets d'oiseaux. Le volatile préféré des musiciens reste le rossignol, annonciateur du printemps. Côté instruments, la flûte est devenue le peintre de prédilection du chant des oiseaux. Écouter le rossignol du carillonneur aveugle d'Utrecht Jacob van Eyck, puis le chardonneret de Vivaldi, ou encore la fauvette (cette fois pour clavecin) de Couperin, chargée de figuralismes de plus en plus complexes, c'est également suivre l'évolution d'une musique en pleine métamorphose et d'un instrument, la flûte, qui connaît des mutations de facture décisives en passant de la flûte à bec au traverso avant l’introduction de la flûte traversière.
De tous temps, les compositeurs ont été inspirés par le chant des oiseaux. À l'époque baroque, on a même tenté de leur transmettre des mélodies à l'aide de petites flûtes appelées flageolets d'oiseaux. Le volatile préféré des musiciens reste le rossignol, annonciateur du printemps. Côté instruments, la flûte est devenue le peintre de prédilection du chant des oiseaux. Écouter le rossignol du carillonneur aveugle d'Utrecht Jacob van Eyck, puis le chardonneret de Vivaldi, ou encore la fauvette (cette fois pour clavecin) de Couperin, chargée de figuralismes de plus en plus complexes, c'est également suivre l'évolution d'une musique en pleine métamorphose et d'un instrument, la flûte, qui connaît des mutations de facture décisives en passant de la flûte à bec au traverso avant l’introduction de la flûte traversière.