Concert symphonique
Boston Symphony Orchestra / Andris Nelsons
Susan Graham - Mahler
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Samedi 15 septembre 2018 — 20h30
Programme
Gustav Mahler
Symphonie n° 3
Distribution
- Boston Symphony Orchestra
- Chœur de femmes de Radio France
- Maîtrise de Radio France
- Andris Nelsons, direction
- Susan Graham, mezzo-soprano
- Johannes Prinz, chef de choeur
- Victor Jacob, chef de choeur
Le chef letton Andris Nelsons dirige un monument du répertoire orchestral, la plus imposante de toutes les symphonies de Gustav Mahler.
Il s’agit pour Mahler d’évoquer l’apparition de la vie dans la création inanimée. Il confie ainsi à son amie Natalie Bauer-Lechner : « Ce n’est presque plus de la musique, ce ne sont pour ainsi dire que des bruits de la Nature. Cela donne le frisson de voir comment la vie se dégage progressivement de la matière inanimée et pétrifiée, jusqu’à ce qu’elle se différencie de degré en degré dans des formes d’évolution toujours plus élevées : les fleurs, les animaux, l’homme, jusqu’au royaume des esprits, jusqu’aux « anges ». » À cette vision de l’évolution s’entremêle une réflexion musicale autour de la pensée nietzschéenne. Non seulement Mahler projette dans un premier temps d’intituler sa symphonie Le Gai Savoir, mais, dans le quatrième mouvement, il fait chanter par une mezzo Ainsi parlait Zarathoustra — comme pour figurer l’arrivée de l’homme sur terre — puis un extrait du cycle Des Knaben Wunderhorn pour évoquer les « anges ».
Il s’agit pour Mahler d’évoquer l’apparition de la vie dans la création inanimée. Il confie ainsi à son amie Natalie Bauer-Lechner : « Ce n’est presque plus de la musique, ce ne sont pour ainsi dire que des bruits de la Nature. Cela donne le frisson de voir comment la vie se dégage progressivement de la matière inanimée et pétrifiée, jusqu’à ce qu’elle se différencie de degré en degré dans des formes d’évolution toujours plus élevées : les fleurs, les animaux, l’homme, jusqu’au royaume des esprits, jusqu’aux « anges ». » À cette vision de l’évolution s’entremêle une réflexion musicale autour de la pensée nietzschéenne. Non seulement Mahler projette dans un premier temps d’intituler sa symphonie Le Gai Savoir, mais, dans le quatrième mouvement, il fait chanter par une mezzo Ainsi parlait Zarathoustra — comme pour figurer l’arrivée de l’homme sur terre — puis un extrait du cycle Des Knaben Wunderhorn pour évoquer les « anges ».
Coproduction Productions internationales Albert Sarfati, Philharmonie de Paris
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Clé d'écoute
Sur les pas du Boston Symphony Orchestra
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Gustav Mahler : Symphonie n° 3 en ré mineur, III. Comodo. Scherzando. Sans hâte - Boston Symphony Orchestra, Seiji Ozawa (direction)