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Quasi jumeaux dans le temps, Tchaïkovski et Brahms sont deux visages, l’un russe, l’autre allemand, d’un romantisme à la fois puissant et intime, traversé de l’héritage de leurs aînés et des irisations de la mélancolie.
Né en 1833, Johannes Brahms s’est longtemps refusé la composition de symphonies, pétri d’admiration qu’il était pour Beethoven, qui en consacra la forme au début du XIXe siècle. La légende dit que sa première, terminée en 1876 après vingt ans d’une gestation difficile, lui aurait été inspirée par une plume recueillie sur la tombe du grand compositeur allemand. Cet Opus 68, de facture et d’instrumentation classiques familières au compositeur, libère des profondeurs le chant ample et intense d’un orchestre en majesté.
Deux ans plus tard, Piotr Ilitch Tchaïkovski termine le Concerto pour violon qu’il destine à Leopold Auer. Ce dernier, le jugeant trop difficile à son archet, en décline la primeur et ne s’y intéressera qu’après révision de la partie soliste par ses soins. Tchaïkovski aura entretemps confié la partition à Adolf Brodsky, qui la crée en 1881. Ce grand concerto romantique russe, rendu populaire par sa virtuosité et son lyrisme, reste l’un des défis les plus exaltants pour les violonistes.
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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