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Fidèle au langage et aux formes emblématiques du XIXe siècle, Serge Rachmaninoff magnifie jusqu’au cœur du nouveau siècle une esthétique postromantique.
Mélodiste hors pair, le compositeur russe s’inscrit volontiers dans la veine épique de Borodine et Tchaïkovski, empreinte d’un puissant lyrisme qui trouve sa plus belle illustration dans la cantilène de l’Adagio de sa Symphonie n° 2. Cet Opus 27, créé en 1908, témoigne d’un héritage parfaitement digéré, épanoui dans une écriture de pleine maturité.
Mais avant d’être compositeur, Rachmaninoff est pianiste virtuose – le plus brillant de sa génération, déclare-t-on alors qu’il n’est qu’étudiant. Ses concertos sont écrits à la (dé)mesure de ses dons exceptionnels et marquent l’apogée du genre pour son instrument. Contrairement aux précédents, le Concerto n° 4 n’est pas le plus connu du grand public, souffrant d’une profusion d’idées qui peut en morceller l’élan.
Rachmaninoff avait lui-même peiné à en voir l’aboutissement, doutant du bon équilibre entre soliste et orchestre. Blessé par le simple succès d’estime récolté lors de sa création en 1927 avec l’Orchestre de Philadelphie, il renoncera à la composition pendant cinq ans.
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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