C’est entre religiosité et paganisme que retentissent les excès galvanisants, entre la table et l’autel, des Carmina Burana. En prime, une création de la compositrice coréenne Unsuk Chin, maîtresse des couleurs et des textures oniriques. 

Sacré et profane se côtoient sur la partition de Carmina Burana, dont le célèbre chœur « O Fortuna » accompagna à l’écran les chevauchées d’Excalibur. Œuvre atypique, anachronique mais immensément populaire, la cantate de Carl Orff est à la fois paillarde et spirituelle, célébrant le pouvoir fédérateur de la musique.

Accompagnant cette pierre de touche du répertoire, une nouvelle œuvre d’Unsuk Chin, figure majeure de la musique de notre temps, nous invite à la contemplation des mondes oniriques.

Operascope d'Unsuk Chin est une commande de la Philharmonie de Paris - Orchestre de Paris, Bayerische Staatsorchester, Fundação OSESP, Esprit Orchestra et Tongyeong International Music Foundation.