Les Dissonances, comme toujours en compagnie de David Grimal, dans un programme Berg et Bruckner. L’occasion de fêter leurs vingt ans d’existence mais aussi de dire adieu à la scène, du moins sous cette forme.

Si l’un fut créé à Barcelone (en 1935), et l’autre à Leipzig (en 1884), le Concerto « À la mémoire d’un ange » de Berg comme la Symphonie n° 7 de Bruckner ont pour berceau la ville de Vienne, formidable creuset musical à l’histoire séculaire. David Grimal poursuit avec les Dissonances l’exploration du répertoire de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle, que l’on trouve de plus en plus souvent sous leurs archets et dans leurs embouchures ces dernières années. Leur profonde complicité, leur sens de l’écoute et de l’équilibre sonore leur permettent d’aborder aux rivages de cette musique avec confiance. Aussi bien le magnifique Adagio de Bruckner que le « requiem » de Berg pour Manon Gropius promettent des moments d’émotion.