Sir Simon Rattle dans un programme qui équilibre la dernière symphonie de Brahms d’une œuvre de Boulez, Éclat, ainsi que d’une création française, la suite extraite de l’opéra de Benjamin Lessons in Love and Violence.

On trouve souvent du Brahms sous la baguette inspirée de Sir Simon Rattle – avec les Berliner Philharmoniker bien sûr, mais aussi avec le London Symphony Orchestra : ainsi en juin 2022 ou encore en mars 2024 (avec Isabelle Faust) à la Philharmonie. Le répertoire du XXe siècle n’est cependant pas en reste chez lui, et cette fois c’est le « concerto grosso » Éclat de Boulez que l’on entendra, dans le cadre du centenaire de la naissance du compositeur. L’œuvre joue sur les résonances diverses des 15 instruments pour lesquels elle est écrite, explorées dans des phases « actives » ou « contemplatives » (Dominique Jameux). Rattle donne également la Love and Violence Suite, inspirée de l’opéra de George Benjamin, avec Barbara Hannigan, qui a été la créatrice du rôle d’Isabelle.