Con brio de Jörg Widmann rend hommage à l’avant-dernière symphonie de Beethoven, lumineuse, pleine d’entrain, à certains égards un retour à Mozart, dont la Symphonie concertante témoigne de son amour des instruments à vent.

Après l’exceptionnelle vitalité de la célébrissime Ouverture des Noces de Figaro, la Symphonie concertante pour hautbois, clarinette, cor et basson présente un autre visage de Mozart. L’ouvrage demeure selon certains spécialistes, d’attribution douteuse : difficile pourtant de ne pas reconnaitre la manière du compositeur dans cette œuvre avenante. S’appuyant sur la même orchestration que les Symphonies n° 7 et 8 de Beethoven, Con brio s’emploie à retrouver, une « fureur et une insistance rythmique » similaires.  Par la relative légèreté de ses textures, la Symphonie n°8 semble parfois comme un retour au jeune Beethoven, plein de dynamisme et de confiance en soi, certains commentateurs allant jusqu’à y déceler un regard vers Haydn et Mozart.