Semyon Bychkov, avec l’orchestre tchèque dont il est directeur musical depuis 2018, retrouve ici l’un de ses compositeurs de prédilection, Mahler, dont il sillonne l’œuvre symphonique. Avec eux, Katia et Marielle Labèque, emblématiques du piano en duo.

Katia et Marielle Labèque partagent le répertoire à quatre mains et à deux pianos depuis l’âge de 17 et 19 ans. Elles gagnent leur renommée du jour au lendemain avec leur enregistrement de la Rhapsodie in Blue de Gershwin, vendu à plus d’un million d’exemplaires.

Deux des vingt-sept concertos pour piano mozartiens sollicitent plusieurs claviers. Mozart compose ce Dixième pour le jouer avec sa sœur Nannerl, avec qui il a émerveillé toutes les cours d’Europe durant son enfance sous la houlette de leur manager de père.

L’orchestre pragois peut se flatter d’avoir été dirigé par Mahler pour la création de sa Symphonie n° 7. Comme elle, la Cinquième, en dépit de son ton funèbre, réveille des échos des musiques populaires – fanfares et danses viennoises – si chères au compositeur.