Gustavo Dudamel retrouve pour deux concerts l’Orchestre symphonique Simón Bolívar avec lequel il a fait, dès son adolescence, ses débuts en direction. La première soirée intègre les voix des chœurs de femmes et d’enfants de l’Orchestre de Paris.

Il a été un temps très parisien, puisqu’il était le directeur de l’Opéra entre 2021 et 2023, mais cette époque est révolue. C’est donc peut-être plus encore une fête d’accueillir de nouveau le jet-chef (comme l’appelle avec humour Diapason) Gustavo Dudamel, toujours directeur musical du Los Angeles Philharmonic et directeur artistique de l’Orchestre symphonique Simón Bolívar. Il vient à la tête de celui-ci rendre hommage à José Antonio Abreu, le fondateur du Sistema vénézuélien, qui a été son mentor lors de ses années de formation. En plat principal du concert, l’immense Symphonie n° 3 de Mahler, hymne cosmique à la nature qui utilise les ressources d’un très grand orchestre complété, dans deux de ses mouvements, d’une voix d’alto solo un temps secondée par des chœurs.