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Résistances
du 12 février au 18 mars 2010
Toute la programmation

Tenzin Gönpo / Yungchen Lhamo

Musiques du Tibet
Concert
adulte
Cité de la musique - Salle des concerts

Programme

Distribution

1ère partie
Traditionnel
*1 - Rituel de Purification
rngon-pa´i ´don gneune pé deune
rituel d'ouverture de tous les livrets d'opéra Aché Lhamo, tambour Gna
*2 - Hymne de la région de l'Amdo
´brong-lo-rtsed drong lo-tsé
(Nord Est) ou hymne d'espoir, flûte Lingbou
*3 - Hymne de la région du Kham
rgya-rta-nag-po guyata nagpo
(Est) poème de résistance sur une composition de Tenzin pour flûte Lingbou
*4 - Chant des nomades de la région du Kham
rkyang-chung-kha-dkar kyang choung khakar
(Est) poésie spirituelle et sarcastique, viole Py-wang
*5 - Chanson classique de Lhassa
bkra-la-shis-pa tala chipa
(Tibet Central) métaphore poétique pour politique, grand luth Dra-nyène
*6 - Chanson et Danse de l'ouest du Tibet
gsang-gsum-sgrol-ma sangsume drolma
(Ouest) offrande au yogi respa, petit luth Dra-nyène
Tenzin Gönpo
*7 - Chanson contemporaine
brag-sgo-kag-ni dhrago kaling
écrite par Paljor, puis interdite au Tibet
Tenzin Gönpo , chant, danse, luth, guitare, viole, tambour, flûtes
Entracte
2ème partie
Yungchen Lhamo
Chant traditionnel 1
Chant traditionnel 2
Duet Marc & Yungchen
Happiness Is...
Ranzen
Chant traditionnel 3
Look Down On Us
Defiance
Khyab Sangye
Chant traditionnel 4
bis
Yungchen Lhamo , chant
Jamshied Sharifi , piano, claviers, accordéon
Marc Shulman , guitare basse
Florent Jodelet , percussions
Yungchen Lhamo. Son nom, qui lui fut donné par un lama, signifie : « Déesse de la mélodie et du chant ». Yungchen Lhamo a fui son pays, à pied, en 1989. Depuis son premier album, Tibetan Prayer, et au fil de ses fascinants spectacles a cappella, elle s’est imposée comme la grande voix tibétaine.

Née dans un camp de travail près de Lhassa pendant l’occupation chinoise, elle a commencé à travailler dans une fabrique de tapis à l’âge de cinq ans.
Le chant tibétain avait été banni par la Révolution culturelle. C’est dans ce
contexte de répression que Yungchen reçut de sa grand-mère l’enseignement d’un art vocal religieux, qu’elle a emporté avec elle lors de sa dangereuse traversée de l’Himalaya, pour émigrer en Inde, où le dalaï-lama encourage son talent. « Quand j’ai quitté le Tibet, confie-t-elle, j’ai tout perdu, sauf ma voix… » De fait, en renonçant à tout accompagnement pour ses concerts, elle se concentre sur cette voix nue qui, de façon bouleversante, évoque les traditionnels thèmes tibétains du pélerinage spirituel ou de l’harmonie avec la nature.