Concert
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adulte
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Cité de la musique - Salle des concerts
Programme
Distribution
1ère partie
Traditionnel
*1 - Rituel de Purification
rngon-pa´i ´don gneune pé deune
rituel d'ouverture de tous les livrets d'opéra Aché Lhamo, tambour Gna
*2 - Hymne de la région de l'Amdo
´brong-lo-rtsed drong lo-tsé
(Nord Est) ou hymne d'espoir, flûte Lingbou
*3 - Hymne de la région du Kham
rgya-rta-nag-po guyata nagpo
(Est) poème de résistance sur une composition de Tenzin pour flûte Lingbou
*4 - Chant des nomades de la région du Kham
rkyang-chung-kha-dkar kyang choung khakar
(Est) poésie spirituelle et sarcastique, viole Py-wang
*5 - Chanson classique de Lhassa
bkra-la-shis-pa tala chipa
(Tibet Central) métaphore poétique pour politique, grand luth Dra-nyène
*6 - Chanson et Danse de l'ouest du Tibet
gsang-gsum-sgrol-ma sangsume drolma
(Ouest) offrande au yogi respa, petit luth Dra-nyène
Tenzin Gönpo
*7 - Chanson contemporaine
brag-sgo-kag-ni dhrago kaling
écrite par Paljor, puis interdite au Tibet
Tenzin Gönpo
, chant, danse, luth, guitare, viole, tambour, flûtes
Entracte
2ème partie
Yungchen Lhamo
Chant traditionnel 1
Chant traditionnel 2
Duet Marc & Yungchen
Happiness Is...
Ranzen
Chant traditionnel 3
Look Down On Us
Defiance
Khyab Sangye
Chant traditionnel 4
bis
Yungchen Lhamo
, chant
Jamshied Sharifi
, piano, claviers, accordéon
Marc Shulman
, guitare basse
Florent Jodelet
, percussions
Yungchen Lhamo. Son nom, qui lui fut donné par un lama, signifie : « Déesse de la mélodie et du chant ». Yungchen Lhamo a fui son pays, à pied, en 1989. Depuis son premier album, Tibetan Prayer, et au fil de ses fascinants spectacles a cappella, elle s’est imposée comme la grande voix tibétaine.
Née dans un camp de travail près de Lhassa pendant l’occupation chinoise, elle a commencé à travailler dans une fabrique de tapis à l’âge de cinq ans.
Le chant tibétain avait été banni par la Révolution culturelle. C’est dans ce
contexte de répression que Yungchen reçut de sa grand-mère l’enseignement d’un art vocal religieux, qu’elle a emporté avec elle lors de sa dangereuse traversée de l’Himalaya, pour émigrer en Inde, où le dalaï-lama encourage son talent. « Quand j’ai quitté le Tibet, confie-t-elle, j’ai tout perdu, sauf ma voix… » De fait, en renonçant à tout accompagnement pour ses concerts, elle se concentre sur cette voix nue qui, de façon bouleversante, évoque les traditionnels thèmes tibétains du pélerinage spirituel ou de l’harmonie avec la nature.
Née dans un camp de travail près de Lhassa pendant l’occupation chinoise, elle a commencé à travailler dans une fabrique de tapis à l’âge de cinq ans.
Le chant tibétain avait été banni par la Révolution culturelle. C’est dans ce
contexte de répression que Yungchen reçut de sa grand-mère l’enseignement d’un art vocal religieux, qu’elle a emporté avec elle lors de sa dangereuse traversée de l’Himalaya, pour émigrer en Inde, où le dalaï-lama encourage son talent. « Quand j’ai quitté le Tibet, confie-t-elle, j’ai tout perdu, sauf ma voix… » De fait, en renonçant à tout accompagnement pour ses concerts, elle se concentre sur cette voix nue qui, de façon bouleversante, évoque les traditionnels thèmes tibétains du pélerinage spirituel ou de l’harmonie avec la nature.