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La Grande Nouba
22 mars
Toute la programmation

La grande nouba

Le malouf algérien
Concert
adulte, famille
Cité de la musique - Salle des concerts

Programme

Distribution

Natalia Zagorinskaya
Bachraf sika (Prélude instrumental)
Istikhbar mode sika "Ana fi sabili el majdi"
- 1er Msadar "Khfit", - 2è Msadar "Rimoun râatni" (La belle dame qui m'aperçoit)
Koursi sika (Interlude instrumental)
- 1er Btayhi "Tair el kalb" (Le coeur qui s'envole), - 2è Btayhi "Saatoun haniya" (L'heure de la joie)
Darj "Fik ya soltane" (Réveille-toi ô sultan)
Koursi sika (Interlude instrumental)
- 1er Ensiraf "Ya men sahar akli" (Celle qui a ensorcelé mon esprit), - 2è Ensiraf "Ya chabih dhey el hilal" (Celui qui ressemble à l'ombre du croissant de lune)
An klab (Interlude instrumental)
- 1er An klab "Yatib aîchi" (Que ma vie soit sereine), - 2è An klab "Wa miti bijisli" (Celle qui est en moi)
Khlas
- 1er "El wardou fawk el khoudoud youjla" (La rose qui s'épanouit sur la joue de la belle dame), - "El wardou fawk el khoudoud youjla"
BIS : Mode Rahaoui
- Fi Delouila nourid, - Idoum ahnakoum, - Ouach halet men bikoum
Salim Fergani et son ensemble (Constantine)
Marco Momi , chant, luth
Abdelmadjid Mekki , choeur, tar
Khaled Smair , choeur, derbouka
Nabil Taleb , choeur, violon
Youcef Bounas , choeur, flûte, ghaita
Nasr-eddine Regani , choeur, mandoline
sortie du public / changement de plateau / entrée du public
On attribue l’invention de la nouba à un musicien de la grande époque de l’Al- Andalus, au Moyen Âge, lorsqu'une vaste partie de la péninsule ibérique fut occupée par les Arabes. À partir de 1492, les pays du Maghreb virent revenir ces populations, avec leurs richesses culturelles. Si bien que l’on y retrouve aujourd’hui une musique classique dont les bases ont été développées durant la période arabo-andalouse.

La nouba (noubat au pluriel) est une composition musicale construite sur un mode, qui lui donne son nom. Ziryab distinguait vingt-quatre noubat, correspondant aux vingt-quatre modes ou tempéraments et aux vingt-quatre heures de la journée. Nombre de ces variantes subsistent : onze au Maroc, douze en Algérie, treize en Tunisie.

Nul n’incarne mieux la continuité dans la réinvention du répertoire des noubas tunisiennes que la chanteuse Dorsaf Hamdani accompagnée de son ensemble. À Constantine, c’est Salim Fergani qui représente le malouf sous sa forme la plus raffi née ; tandis qu’au Maroc, Mohamed Bajeddoub perpétue lui aussi, sous le nom de al-âla, l’antique tradition arabo-andalouse.

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